De l’excellence logistique : automatisation & technologie

De l’excellence logistique : automatisation & technologie

La crise sanitaire a changé les habitudes d’achat et poussé nombre d’entre nous à acheter en ligne. Par conséquent, c’est l’e-commerce dans sa globalité qui connaît un essor important. Dans les coulisses, cela signifie des supply chains qui doivent suivre cette cadence effrénée.

Piqûres de rappel

Pourquoi automatiser ? Si vous en doutiez encore, sachez que l’automatisation est une étape vitale pour votre entreprise. De même que la transformation numérique se fait à pas de géant, votre société doit se digitaliser pour rester compétitive.

Kesako ?

Dans l’industrie, l’automatisation consiste en l’utilisation d’équipements tels que des connecteurs ou des machines qui vont réduire l’intervention humaine dans les processus de fabrication au strict minimum.

Il s’agit de confier à des technologies les tâches rébarbatives et répétitives pour que les collaborateurs se recentrent sur d’autres compétences, sur des problématiques plus importantes. On réduit donc l’intervention humaine dans sa fréquence mais pas dans son importance. La machine ne remplace pas l’homme, mais vient le soutenir et l’alléger des tâches à faible valeur ajoutée.

Quels avantages ?

Bien qu’on en ait parlé dans plusieurs articles, réitérer dans cet articles quelques leviers de performance liés à l’automatisation ne sera qu’une petite parenthèse.

En termes de productivité, les tâches répétitives automatisées apportent une accélération du processus avec une cadence régulière. Les employés peuvent se consacrer à optimiser la productivité de l’entreprise dans sa globalité. Les délais de traitement sont donc réduits et la réactivité accrue. Et bien que l’intervention humaine soit réduite au minimum dans les espaces de manutention, les conditions de travail seront améliorées. 

En termes d’erreurs, une machine n’est pas parfaite mais tend au zéro défaut ! Avec l’automatisation, le risque d’erreur est réduit. La gestion des flux logistiques, des espaces de stockage et des stocks sont fiabilisés et fluidifiés. 

En conclusion, cette optimisation des processus et des gestions comme la réduction des erreurs participe à vous apporter des gains financiers non négligeables !

Enfin la connectivité des machines, les IoT et la digitalisation vont participer à une maintenance préventive et efficace. De fait, votre productivité ne sera pas arrêtée brutalement par une panne qui aurait dû être prévisible. Vos machines pourront aussi évoluer, se moderniser et entrer dans l’ère du revamping par la même occasion.

Quelles tâches automatiser ?

Que vous souhaitiez intégralement vous automatiser ou le faire de manière ciblée, il s’agit d’étudier et d’analyser vos besoins. Votre projet s’anticipe et vous commencez par une étude de faisabilité afin d’identifier les opérations où l’automatisation va être une plus-value pour votre entreprise. 

En réduisant la pénibilité du travail, vous réduisez les marges d’erreur et optimisez le processus de production.

La zone de réception

C’est la première étape d’automatisation où des convoyeurs peuvent assurer l’acheminement des marchandises lors du déchargement. Des tables élévatrices ou encore d’autres engins de levage peuvent l’équiper. On va donc automatiser cette zone pour réduire le temps de traitement des marchandises à leur arrivée.

La zone de stockage

S’il y a une zone à privilégier, c’est celle-ci ! Et plus le volume de marchandises est important et plus c’est vital. Sachez que le stockage avec manutention humaine, c’est 40% de leur temps de travail, sans compter la pénibilité et la marge d’erreur…

De plus, l’automatisation peut vous permettre un agrandissement en hauteur, la réduction des allées et des interventions humaines… Pour le stockage, on rencontre généralement des transstockeurs, des chariots élévateurs ou encore des transpalettes. Les solutions sont aussi nombreuses qu’il y a d’entrepôts.

La préparation des commandes

Cette étape est la plus chronophage et celle qui exige le plus de manutention humaine. Dès lors, l’automatisation peut intervenir en commande vocale (ordre vocal pour déclencher les opérations), en pick-up to light avec des témoins lumineux signalant l’emplacement des marchandises à récupérer ou le goods-to-man où la machine envoie la marchandise à l’opérateur pour qu’il la prépare.

L’emballage

Pour cette étape, des robots se chargent de l’emballage avec des dispositifs de protection si nécessaire, tels que de la mousse, du film plastique ou encore des palettes…

La zone d’expédition

Pour terminer sur le circuit de la marchandise, les engins de manutention, de levage et de transport des charges peuvent intervenir afin de conduire la marchandise jusqu’à la zone de chargement, sur le même principe qu’à la réception.

Automatiser pour se moderniser

Vous l’aurez compris, l’automatisation est devenue nécessaire pour rester compétitif. L’investissement initial peut être important, il dépendra de vos besoins que vous devez penser à long terme. 

Une installation pensée pour votre entrepôt améliore les performances de vos équipes mais aussi de votre entreprise en optimisant les flux logistiques et en augmentant la productivité.

Par conséquent, l’étude de faisabilité doit comprendre la dotation d’un logiciel performant et global (WMS) qui va permettre de synchroniser les informations et piloter l’installation.

Quant à l’intralogistique de l’entrepôt, elle peut s’accompagner de solutions fixes telles que des transstockeurs ou des convoyeurs, ou encore de solutions mobiles telles que des chariots élévateurs ou des véhicules autoguidés (AVG).

 

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La check-liste du système automatisé

La check-liste du système automatisé

Chaque entreprise a un besoin propre. Aussi faut-il réfléchir à vos attentes avant d’entreprendre l’automatisation de vos chaînes de production. Ensuite, il y a des facteurs à ne pas négliger lors de son étude. Petit tour d’horizon.

Exprimer le besoin

L’industrie 4.0 est là. Avec elle, des machines et systèmes de plus en plus performants et en constante évolution. De fait, cette industrie doit répondre à votre besoin et les solutions ne manquent pas. Les marques d’API (automates programmables industriels) sont légion et en leur sein, leurs modèles sont aussi nombreux qu’il y a de puissance et d’attentes de la part de leurs clients. 

Donc, tout projet d’automatisation commence par la clarté du besoin et la communication entre les différents acteurs. Suivant l’origine de la demande (interne ou externe), suivant sa précision, le champ des possibilités diffère. En connaissant le commanditaire comme l’utilisateur final, on peut cibler la machine.

Quand le client est extérieur, la contrainte reste le délai et la complexité de la mise en œuvre ainsi que son coût. 

De plus, les exigences réglementaires et normatives sont des obligations légales même si elles ne sont pas spécifiées dans le cahier des charges. Il faut donc les avoir toujours en tête car elles peuvent avoir un impact considérable sur le projet.

Une fois la synthèse écrite pour ces éléments non-techniques et validée par l’ensemble des acteurs, la rédaction du cahier des charges techniques peut commencer.

Les critères techniques

Comme dit précédemment, à chaque entreprise son système automatisé. Dès lors, le système doit répondre aux besoins de l’entreprise et avoir des caractéristiques spécifiques. Parmi les critères indispensables, on peut citer :

Ergonomie & adaptabilité

L’écosystème doit être intuitif avec un logiciel de programmation efficace afin de gagner du temps lors d’opérations de modernisation.

Lorsque lesdites modernisations doivent avoir lieu, c’est un temps supplémentaire à réfléchir pour le développement, qu’il s’agisse de contraintes normatives ou d’un besoin opérateur par l’ajout de matériel.

Vitesse & entrées/sorties

La vitesse d’une machine à l’autre n’est pas la même. Vos attentes déterminent la vitesse nécessaire et donc la machine. Il est important d’étudier les entrées et sorties de vos lignes. A l’instar de la vitesse, votre supply chain définit l’automate correspondant. L’étude des entrées/sorties numériques et analogiques demandées et il convient d’ajouter une marge supplémentaire pour prévoir une augmentation de production.

Modularité, connectivité & pérennisation

Il y a des API monoblocs ou modulaires. Ces derniers sont les plus courants car beaucoup plus souples et parce qu’ils sont modulaires, ils peuvent embarquer plusieurs calculateurs à des emplacements variés tout comme ils acceptent une variété de cartes : entre 256 cartes E/S pour de l’entrée de gamme à plus de 8000 en haut de gamme. Et tout peut y être intégré sans parler de la connectivité sur la carte mère, voire en carte spécifique configurée par ordinateur et dirigée par l’homme.

Ensuite, la digitalisation est un outil avantageux avec le bon contrôleur et les bonnes spécificités. La connectivité ne sera pas la même sur le terrain que dans un entrepôt.

L’obsolescence programmée des machines, plus précisément des éléments qui la composent, exige d’avoir un partenaire ayant une parfaite connaissance de l’évolution industrielle afin qu’il vous propose et étudie avec vous une modernisation de votre système. Son amélioration doit être réfléchie en amont car plus vous tarderez à intervenir et plus les pièces de rechange seront difficiles à trouver.

Or, procéder au revamping de vos machines ne peut qu’être bénéfique à tous et être une preuve de votre engagement RSE.

Le critère Ressources

Parmi les autres critères, il y en a d’autres pas moins négligeables que la technique.

Côté finances

L’investissement initial dans une automatisation est conséquent. Certes, vous pouvez entrer en négociation avec le fabricant, mais la discussion doit être équilibrée et juste. Aussi, ne rognez pas sur le contrôleur et la maintenance des systèmes. Choisir une machine qui n’est pas dernier cri n’est pas un problème. Ne pas choisir la maintenance à long terme de l’équipement, en revanche, aura bien plus de conséquences malheureuses.

De même, le ROI est important dans la mise en place d’une automatisation ou d’un changement de partenaire : changer de partenaire, c’est changer de programmation.

Côté humains

L’un des plus grands bénéfices d’une automatisation est le bien-être des collaborateurs, des opérateurs. En effet, les opérations que vous allez confier à des machines représentaient jusque-là 40% du temps de travail de vos employés. Dès lors que votre système automatisé sera opérationnel pour s’occuper des tâches à faible valeur ajoutée, ils pourront se recentrer sur leurs véritables compétences et réduire les épisodes de manutention et de répétitivité des tâches.

Côté partenaire : pourquoi pas MTKSA ?

Le SAV, la maintenance et la disponibilité des pièces de rechange voire de modernisation d’un partenaire lui donnera une meilleure visibilité que ses concurrents. C’est par sa communication et son accompagnement qu’il peut se démarquer sur ce marché. N’avoir qu’un seul interlocuteur de la réflexion de votre projet jusqu’à sa tenue à long terme est aussi gageure d’une certaine réactivité et connaissance du terrain.

Enfin, ce partenaire saura vous conseiller lors du développement de nouvelles fonctionnalités, d’opérations de revamping, de formations de vos équipes ou tout simplement dans la gestion de la maintenance.

MTKSA est le couteau-suisse qui répond à vos attentes partenariales.

 

Le stockage automatisé : définition & usages, rentabilité & productivité

Le stockage automatisé : définition & usages, rentabilité & productivité

Notre siècle étant celui de l’industrialisation, de la mondialisation et de l’immédiateté, la logistique des entrepôts ne peut que suivre la cadence parfois effrénée. Pour ce faire, les industriels sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des solutions automatisées qui leur ouvrent plus de possibilités. En effet, ils sont en mesure de construire des entrepôts aux quatre coins du monde afin de se rapprocher de leurs clientèles tout en ne recrutant qu’un minimum de personnels.

Ces équipiers seront des opérateurs compétents qui seront en charge de maintenir l’entrepôt en bon état de fonctionnement et n’interviendront que peu dans la chaîne logistique puisque les automatismes feront leur travail en continu, 7/7j.

Définition & bénéfices

La logistique 4.0 va accélérer les process et on la retrouve donc de l’entrée de la marchandise dans la zone de stockage jusqu’à son expédition au client.

Dès lors, le stockage automatisé est une solution que l’on retrouve partout, du gardiennage de voitures pour de longues périodes aux pharmacies pour la distribution d’une ordonnance demandée par le professionnel. Les industriels comme les artisans en ont l’usage.

La robotisation offre un gain de temps considérable et réduit la pénibilité, la manutention tout en apportant une optimisation idéale de l’espace de stockage parce que se déclinant sur la hauteur et non sur la surface au sol. 

L’informatisation qui accompagne la solution automatisée choisie permet aussi une meilleure gestion du stock avec davantage de précision. Un logiciel vous donnera en temps réel la localisation d’un article particulier ou encore les entrées et sorties de marchandises à un instant donné. En résumé, la logistique d’entrepôt est optimisée tout en économisant sur le foncier et les dépenses énergétiques.

La réduction des coûts et l’accès rapide aux marchandises sont les grands atouts des systèmes automatisés. Autre bénéfice, il existe maints modèles répondant aux besoins spécifiques des clients. L’automatisation est essentielle dans un monde de plus en plus compétitif.

L’exemple de la chaîne du froid

Dans l’agroalimentaire et notamment dans les entrepôts frigorifiques, moins on soumet l’espace aux chocs de températures et mieux on conserve la marchandise. De fait, automatiser un entrepôt frigorifique permet non seulement de minimiser la pénibilité du travail et de manutention par l’humain à très basse température, mais l’énergie demandée par un système robotisée est moindre.

La qualité des marchandises qui y sont stockées est préservée et la conservation du produit y devient idéale, grâce à la réduction d’intervention humaine. Des solutions existent et peuvent être installées pour supporter des températures négatives extrêmes.

Les modèles & leurs usages

A chaque client correspond une attente spécifique du système de stockage automatisé. Effectivement, un pharmacien n’aura pas les mêmes attentes qu’un gardien de parking automatisé, si nous reprenons l’exemple précédent ! La taille des produits, la surface disponible et l’usage est diamétralement différent d’un client à l’autre, par conséquent.

La solution peut donc être adaptée à la demande.

Dans tous les cas, la stratégie est :

  • Le gain de place avec peu d’emprise au sol
  • Le gain de temps
  • Une réduction des coûts de maintenance
  • Une meilleure gestion des stocks
  • Amélioration de la productivité
  • Une visibilité des flux de marchandises
  • La réduction de la pénibilité, des allers-retours, et ports de marchandises

Aussi, suivant la logistique attendue, le prestataire proposera un modèle de transtockeur, un convoyeur, les shuttles… Que ce soit pour des petits volumes, des palettes ou des bacs, il évaluera ce qui convient le mieux.

En effet, le prestataire va analyser les références, volumes et flux, les charges concernées… Tous ces facteurs sont nécessaires à la mise en oeuvre d’un système adapté à la logistique du client.

Parmi les systèmes automatisés d’intégration dans l’entrepôt, on peut citer :

  • La “simple” opération d’entrée et sortie de marchandises : une solution de charge et de décharge automatique des camions réduira le temps de présence du transporteur à quai.
  • Les convoyeurs à palettes réduisent le temps de déplacement à l’intérieur des entrepôts ainsi que la pénibilité, notamment avec des charges lourdes sur palettes.

En gestion logistique dans l’entrepôt et le stockage de la marchandise, les transtockeurs palettes sont parmi les plus efficaces et rentables, et sont de plus en plus répandus. Avec une variété de modèles ayant chacun ses spécificités, les transtockeurs gèrent un maximum de marchandises en hauteur en un minimum d’espace au sol et ce, en profondeur simple ou multiple.

On retrouve aussi fréquemment le Pallet Shuttle qui opère avec une navette motorisée sur des canaux, et pouvant être déplacé via un transtockeur. Pour de petites marchandises, on préfèrera un transtockeur de type MiniLoad avec des bacs.

Goods-to-man

Au terme du stockage, la marchandise vient à sortir de l’entrepôt pour être expédiée. Là encore, la supply chain peut être automatisée où l’opérateur n’intervient qu’à la fin, à un poste fixe où le système lui apporte la marchandise afin qu’il prépare la commande. 

A l’instar d’une meilleure gestion logistique, cette solution réduit les temps de déplacement et de fatigue des opérateurs. Quand ils pouvaient parcourir des kilomètres d’entrepôts afin de préparer une commande, ils n’ont plus qu’à attendre que le système la leur apporte.

Intralogistique : comprendre pour optimiser

Intralogistique : comprendre pour optimiser

Qu’est-ce que l’intralogistique d’une entreprise et quelle est son utilité ?

Est-il nécessaire de faire appel à un prestataire spécialisé, à un bureau d’études extérieur afin de l’optimiser ?

Qu’est-ce que l’intralogistique ?

L’intralogistique (ou parfois, transitique) comprend l’intégralité des opérations de productions et de manutentions d’une entreprise, automatiques ou manuelles. Elle concerne les flux internes sur les marchandises ou l’information. Comme son nom l’indique, elle couvre la logistique interne d’un entrepôt. Cela consiste à améliorer sa gestion en passant par l’automatisation afin d’accroître les performances de l’entreprise.

L’intralogistique correspond à l’organisation d’actions afin d’optimiser le traitement des flux, de la réception à l’expédition, afin de mieux gérer le matériel et/ou l’information. Grâce à l’automatisation généralisée qui vient améliorer les conditions de travail des équipiers, la supply chain est donc idéalisée afin de robotiser les tâches à faible valeur ajoutée et permettre aux équipes de se recentrer sur leurs compétences et leur cœur de métier. Par exemple, éviter de parcourir des kilomètres en faisant convoyer la marchandise à un poste fixe où l’opérateur pourra préparer la commande avec plus de soin.

Pourquoi la comprendre ?

En comprenant son utilité et ses enjeux, l’intralogistique est un facteur de réussite de la supply chain dans une entreprise. En effet, en sachant quels points sont à améliorer et où je peux automatiser ma chaîne, j’améliore visiblement ma productivité.

Aussi, les avantages sont similaires à ceux de l’automatisation d’un entrepôt :

  • augmentation des flux et donc de productivité
  • économies
  • préservation des marges face à l’augmentation des coûts du foncier et de la main-d’oeuvre
  • plus de flexibilité et travail sans interruption
  • réduction du lead-time
  • moins d’erreurs

Incontournable dans le secteur logistique, l’automatisation va réduire les coûts de travail dans les années à venir et ce, dans le monde entier. Une réduction de l’activité d’une entreprise ne va pas de pair avec une robotisation des tâches, bien au contraire. Il faut donc étudier en profondeur la possibilité ou non de robotiser certaines opérations de la supply chain au sein de l’entreprise.

Quel est l’intérêt de faire appel à un bureau d’études ?

On pourrait croire que l’on connaît très bien son entreprise, qu’on n’a pas besoin d’aide extérieure. Pourtant un point de vue impartial, un œil neuf, permet d’obtenir des informations sur l’entreprise que l’on ne remarque pas au quotidien.

Améliorer l’intralogistique, c’est faire un audit des flux : détailler les processus et faire remonter les freins dans leurs cycles. Cela demande aussi une coordination entre les différents services et une préparation aux changements qui vont s’opérer s’il est possible d’automatiser certaines opérations. Si l’entreprise reste seul maître à bord, l’avis objectif d’un bureau d’études et les différentes propositions qu’il pourrait lui faire seront autant de leviers à choisir la meilleure option.

Dans le cas d’une automatisation, un prestataire connaît par cœur ses produits et saura ce qui est le plus adapté à l’entreprise cliente. Surtout, le fait d’intervenir auprès de clients différents les uns des autres lui offre une grande capacité d’adaptation et de la flexibilité. Les avantages et inconvénients de chacune de ses propositions seront étudiés avec son client.

Comme on l’a déjà dit : à chaque client sa solution. Ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas fonctionner pour l’autre. De même, il sera en mesure d’analyser votre apport informatique ainsi que la manière dont il faudra le faire évoluer en fonction du système automatisé.

Un bureau d’études ou un prestataire extérieur est en mesure d’apporter ces ressources et compétences afin d’améliorer l’intralogistique de l’entreprise.

En bref ?

Dans un environnement en perpétuelle évolution technologique et avec ce besoin d’immédiateté de réponse à une demande, les entreprises doivent s’adapter constamment et cela demande donc d’analyser son intralogistique. 

Et par son amélioration, il s’agit d’automatiser une partie de la supply chain, notamment pour les tâches à faible valeur ajoutée ou pénibles. Et l’optimisation de la supply chain vise à optimiser et fluidifier la productivité de l’entreprise.

Transtockeurs : définition & usages

Transtockeurs : définition & usages

En termes de logistique à grande échelle et de stockage, le transtockeur est la solution automatisée s’adaptant aux entrepôts et aux cadences soutenues, généralement en H24.

De quoi parle-t-on ?

Le transtockeur est un système de stockage automatisé de palettes ou colis offrant un gain de place sur la hauteur, avec des allées plus réduites. Il se déplace de manière automatisée, gère les marchandises et produits dans les rayonnages. Muni d’un mât, il se déplace sur un rail le long d’un rayonnage et son système de préhension permet de stocker des produits de part et d’autre de l’allée.

Le transtockeur, en comparaison à d’autres systèmes, peut supporter des charges très lourdes, jusqu’à plusieurs tonnes.

Pour quels usages ?

C’est une évidence : entre la mondialisation et la crise sanitaire de ces deux dernières années, les demandes des consommateurs provoquent une augmentation de la production et par conséquent, il faut stocker les produits. Si les petits entrepôts sont courants en France, les pays limitrophes sont plus enclins à avoir des bâtiments plus élevés qui permettent d’économiser sur le foncier.

Si un bâtiment traditionnel permet une plus grande souplesse avec des chariots standards et une meilleure facilité de réorganisation, l’intérêt de prendre de la hauteur est à réfléchir sérieusement, notamment dans le domaine frigorifique. En effet, le coût élevé de construction amène à réduire la surface au sol et donc d’augmenter la hauteur. De plus, toujours dans l’exemple du domaine frigorifique, pouvoir appauvrir l’air parce que tout le système est automatisé dans l’entrepôt, permet de gagner en qualité et de limiter les risques d’incendie.

Le choix d’un système entièrement automatisé nécessite tout de même un lourd investissement à sa mise en place. L’augmentation de l’espace de stockage sur une surface contrainte justifie toutefois entièrement cet aménagement. Les avantages sont nombreux.

Il existe deux types de transtockeurs et trois modèles différents et autant de variantes.

  • Type Mini load : pour le stockage et l’enlèvement de charges unitaires, légères et aux dimensions réduites
  • Type Unit load : pour la manutention de palettes et de charges lourdes
  • Transtockeur simple avec nacelle et fourche télescopique ou un plateau téléscopique
  • Transtockeur double avec un système de préhension pouvant attraper une deuxième charge (palette ou colis) : du fait d’une double charge, la 2e profondeur est légèrement réhaussée par rapport à la 1ère pour laisser passer le système de renfort de la fourche.
  • Transtockeur canal : encore plus impressionnant, il rend possible le stockage de plusieurs palettes dans la profondeur d’un canal. Il est muni d’une navette pouvant se déplacer sur le canal et est relié à la nacelle par un câble.
  • La variante pour allées multiples où un seul transtockeur gère plusieurs allées grâce à des rails courbes et aiguillages
  • La variante pour places multiples qui ressemble au transtockeur double
  • La variante jumelée où plusieurs transtockeurs naviguent sur les mêmes rails

Les avantages 

Le choix d’investissement dans un système robotisé repose sur le critère ROI. Dès lors, quel que soit le système automatisé choisi, il présente des avantages :

On a déjà évoqué le gain de la surface au sol et notamment en cas d’agrandissement puisqu’il s’agit non plus d’augmenter au sol mais en hauteur. De plus, les allées de circulation dans l’entrepôt sont réduites de moitié par rapport à l’utilisation de chariots catégorie 5.

Dans le cas d’un fonctionnement H24, un système automatisé est aussi préconisé et l’amortissement se fera plus rapidement.

Le transtockeur intervient dans un process de rationalisation des outils de production et de distribution. En synergie avec un système de pilotage efficace, la productivité en est augmentée, à l’instar des performances et de la qualité. 

Il peut être utilisé dans une variété d’industries telles que les pièces détachées, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la distribution, la vente à distance, etc.

La productivité et les flux produits en termes horaires sont multipliés.

En résumé, le transtockeur a les avantages suivants :

  • Manipulation de différents types de chargement
  • Manipulation de charges lourdes et encombrantes
  • Accessibilité sur de grandes hauteurs
  • Gain de surface au sol et donc gain de surface de stockage
  • Entièrement automatisé
  • Gestion et vision des stocks en temps réel avec une solution informatique adaptée

Les inconvénients

Comme tout système, le transtockeur a aussi ses inconvénients. En effet, dans le mode de pensée français, on préfère de petits entrepôts et des chariots avec organisation humaine plutôt que des immenses hangars avec pilotage automatique. De même, l’investissement d’origine est extrêmement important : il convient donc d’étudier son utilité dans chaque situation. De surcroît, si l’entreprise ne fonctionne que pendant 8 heures et non H24, un système de chariot reste la meilleure option logistique sinon le ROI ne se fera jamais.  

La mise en exploitation d’un système de chariots avec le bâtiment est de six mois avec des caristes opérationnels en une semaine et parfaitement adaptés en trois. Dans le cadre d’un transtockeur, ce délai est doublé. D’autant que dans ce dernier cas, il faut aussi penser à la mise en œuvre opérationnelle du système informatique et de la mécanique. 

L’automatisation de la chaîne exige de la dimensionner pour la cadences optimum de productivité, c’est-à-dire au niveau le plus élevé de l’activité. Or, si elle est régulièrement variable, saisonnière ou aléatoire, le ROI se fera à plus long terme.

Le transtockeur est l’option idéale pour des produits normalisés et aux cadences soutenues.

Sans compter qu’en cas de panne, c’est toute la chaîne logistique qui se trouve à l’arrêt, ce qui exige par conséquent une maintenance et un suivi des machines réguliers. Un transtockeur en panne, c’est un couloir à l’arrêt (ou un ensemble de rails sur lequel il se trouve) car il est impossible de le retirer et de le remplacer le temps de la réparation.

En résumé, les inconvénients sont :

  • La lenteur pour certaines variantes (surtout par rapport au transtockeur manuel)
  • Pas de manipulation de petits produits
  • Coûteux et difficile à mettre en oeuvre (bien calculer le ROI)

En clair ?

On pourrait conclure comme suit :

Système Avantages Inconvénients
Chariot / Transpalette

souplesse

investissement moindre

cariste opérationnel en 3 semaines 

large

ne convient pas aux cadences soutenues

ne convient pas sur la hauteur

plus de place disponible

Mini Load

charges légères

charges unitaires

petites dimensions

Ne convient pas pour des horaires simples

Ne convient pas pour une activité variable

Investissement important

Opérationnel dans un délai de plusieurs semaines

Unit Load

charges lourdes

produits sur palettes

Transtockeur simple prof.

charges lourdes

facilité de port

Transtockeur double prof. stockage doublé vs. simple prof. inaccessibilité d’un produit derrière un autre
Transtockeur canal plus de palettes dans minimum de place

plus lent

vidage du canal pour accéder à l’arrière

nécessité d’une gestion rigoureuse

Variant allées multiples

faible coût emplacement

plus de stockage desservi

grande lenteur dûe au changement d’allée vs. un rail droit
Variant places multiples transport de plusieurs palettes en une fois les positions extrêmes ne sont atteintes que par l’une des 2 fourches
Variant jumelage augmentation de la vitesse de desserte risque de collisions