Mécanique vs Automatisé : le duel des systèmes !

Mécanique vs Automatisé : le duel des systèmes !

On est bien d’accord, on ne peut pas tout automatiser. Déjà, parce que cela représente un coût. Ensuite, parce que tout ne le mérite peut-être pas. Automatiser signifie prévoir les besoins à venir.

Le temps de la réflexion

L’automatisation est incontournable aujourd’hui pour toute entreprise. On la retrouve à tous les niveaux, de la technologie la plus insignifiante à la plus imposante. C’est donc à l’entreprise de réfléchir à ce qui lui est nécessaire.

On fait le tour !

Un tel projet demande à analyser l’existant. Il s’agit de mettre en exergue ce qui peut être amélioré par l’automatisation. Ainsi, on étudie : 

  • les processus logistiques : gestion des stocks, préparation de commandes, organisation du travail
  • l’analyse des flux actuels pour anticiper ceux à venir
  • l’utilisation des espaces : densité de stockage, agencement des postes de travail, pertes d’espaces…
  • les procédures de travail : productivité, sécurité, pénibilité…
  • les moyens technologiques déjà en place : logiciels, systèmes…

Cet état des lieux va permettre l’analyse de l’intralogistique et les possibilités et besoins d’optimisation.

On se demande pourquoi

La première étape validée, il est temps de penser aux objectifs à long terme à atteindre. Les solutions logistiques dépendent de ceux-ci : 

  • Quelles sont les perspectives de croissance ?
  • Quelle sera la stratégie commerciale ?
  • Quel ROI doit permettre cet automatisation et dans quel délai ?
  • Quelle est la capacité d’investissement dans l’automatisation ?

Ces interrogations sont nécessaires, réfléchir aux objectifs doit aider à déterminer quelle automatisation correspond aux besoins de l’entreprise.

On se projette

Concevoir l’aménagement et le plan de réalisation se font avec le prestataire qui sera choisi pour vous accompagner dans ce changement. De fait, en connaissant votre logistique actuelle, en ayant analysé vos flux et en connaissant vos objectifs, vous pourrez rédiger un cahier des charges très précis.

De fait, l’entreprise doit insister sur deux points :  la définition des processus cibles et les équipements automatisés qui doivent être mis en place.

Le temps du changement

Il faut aussi comprendre quelles différences il y a entre un entrepôt manuel et un automatisé.

Dilemme pas si cornélien

D’un côté, un entrepôt manuel est facile à redimensionner, on peut recruter ponctuellement des opérateurs pour les pics saisonniers. Les processus sont simples à comprendre et à gérer. Il convient à de petites quantités de marchandise et de stockage. Toutefois, les erreurs sont fréquentes surtout lors de la préparation des commandes, et la main-d’œuvre peut représenter un coût élevé.

De l’autre, l’automatisation réduit les coûts d’exploitation notamment avec une superficie et un fonctionnement à cadences élevées. De même, il réduit les erreurs et la pénibilité tout en améliorant la sécurité. Enfin, dans un secteur où le recrutement est tendu, l’automatisation vient pallier la problématique. L’investissement peut être élevé mais est amorti par les économies dans les coûts de fonctionnement. En revanche, l’automatisation ne se fait pas sans interruption de l’activité. Il faut donc prévoir la transition progressivement autant que possible.

Tu veux ou tu veux pas ?

Les principales raisons de l’automatisation sont donc la réduction des coûts d’exploitation et l’augmentation de la productivité. Les avantages sont effectivement nombreux : 

  • réduction des coûts et augmentation de la productivité
  • réduction du nombre d’erreur et augmentation de la qualité de service 
  • réduction de la pénibilité tout en recentrant les opérateurs sur des tâches à plus forte valeur ajoutée

Par où commencer ?

Chaque étape de la supply chain peut être automatisée : 

  • réception et expédition des marchandises
  • stockage
  • préparation des commandes et emballage
  • la gestion des flux et leur analyse

De même, il y a plusieurs niveaux d’automatisation, allant du simple logiciel de machine learning aux engins et véhicules automatisés.

Amateur ou initié ?

Un logiciel d’apprentissage automatique par des algorithmes va apprendre de lui-même les données qu’on lui donne à analyser. Ce logiciel pourra aider à traiter les commandes, à fluidifier les opérations et surtout, d’apprendre des expériences passées pour anticiper les situations à venir. Ces logiciels peuvent être couplés à des robots qui prendront en charge des tâches manuellement pénibles. 

Dès lors, les véhicules guidés automatisés (AVG) peuvent intégrer l’intralogistique : autonomes, ils vont s’occuper de la manutention et du stockage. ils sont contrôlés et programmés par un logiciel. Ces engins vont réduire les coûts de main-d’œuvre, améliorer la sécurité et augmenter la productivité autant que de réduire les délais : les AGV peuvent travailler à des cadences soutenues.

Enfin, le top du top, c’est de couronner cette automatisation d’un système de gestion d’entrepôt, un WMS. Ce dernier va automatiser l’ensemble de l’intralogistique et comprend toutes les procédures de gestion des stocks dont la réception, le stockage, le suivi et l’expédition.

What else ?

Bien évidemment, le tout s’accompagne généralement d’un système de convoyeurs, de palettiseurs, de transstockeurs… Ces engins de manutention, de levage et de stockage sont extrêmement courants dans les entrepôts ayant une supply chain lourde. Grâce à ces engins, les marchandises suivent les circuits. Ils regroupent plusieurs avantages : simplicité (ordre en un clic), précision, vitesse.

Aime ta méca… ah non, MTKSA !

Rien de tel qu’un prestataire en intralogistique globale ! Par conséquent, on n’hésite pas à vous dire de nous contacter 😉 

De la réflexion à la mise en place du système qui correspond à vos attentes, nos équipes sont aux petits soins pour remplir votre cahier des charges et répondre à vos interrogations.

Alors, vous hésitez encore ?

Les stockages automatisés : tour d’horizon

Les stockages automatisés : tour d’horizon

Votre cahier des charges est prêt, vous savez quelles zones vous souhaitez automatiser. Il s’agit maintenant de savoir avec quoi. Les solutions sont aussi nombreuses que les objectifs à remplir.

Que du bonheur !

L’automatisation d’entrepôt, on ne le répètera jamais assez, est nécessaire dans la conjoncture actuelle où les achats en ligne augmentent de manière exponentielle.

Une meilleure gestion

L’automatisation va optimiser la gestion des stocks grâce à un WMS : il est en mesure d’analyser les données de la supply chain, de contrôler les stocks et d’assurer un inventaire en continu. Il y a une véritable traçabilité des marchandises.

De plus, la productivité sera accrue même en cas de cadence élevée : l’automatisation peut permettre à l’entrepôt de fonctionner H24/7J. Les flux sont continus et fluides.

L’horreur du vide

Eh oui, la nature ayant horreur du vide, l’automatisation va permettre l’optimisation de l’espace de l’entrepôt. S’il n’est pas possible de l’agrandir au sol, on le fera en hauteur ! On peut aussi rentabiliser l’espace en réduisant la largeur des allées, en augmentant les espaces de stockage.

Une plus grande qualité de vie au travail

Les engins de manutention automatisés vont se charger des tâches répétitives et pénibles. Ainsi, les opérateurs gagnent en qualité de vie au travail et surtout, ils peuvent se recentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. L’automatisation va aussi réduire le nombre d’accidents et d’erreurs.

Les différents types de stockage

Les stockages dépendent des contraintes techniques de l’entrepôt existant (s’il doit s’y agencer), des besoins et objectifs de l’entreprise ainsi que du type de marchandises.

Le multi-colonne

Ce système de stockage est vertical, avec des tiroirs à translation et des colonnes multiples. Il convient aux charges légères qui doivent être stockées ou prélevées à haute fréquence. Grâce à cela, on utilise au mieux l’espace. Les tiroirs peuvent être divisés et adaptés aux besoins pour faciliter la circulation des marchandises.

Les carrousels verticaux ou horizontaux

Ces systèmes automatiques se basent sur des rayonnages tournants. Les verticaux tourneront donc verticalement dans les deux sens pour guider la marchandise du lieu de stockage jusqu’à la collecte par le chemin le plus rapide. Il optimise donc l’espace vertical. Les horizontaux sont quant à eux disposés avec un axe de rotation horizontal. Les marchandises sont apportées à l’opérateur bien que ce soit moins ergonomique. Ce système convient aux espaces limités verticalement.

Le transstockeur et le miniload

Le système miniload est une structure à une ou deux colonnes pour charges légères. Les rayonnages sont parallèles les uns aux autres, divisés par des couloirs étroits où se déplacent les transstockeurs. Les miniloads récupèrent les marchandises et les conduisent dans la zone de picking, d’emballage ou d’expédition. Le système de prélèvement est automatique, garantit productivité, vitesse et sécurité.

Le transstockeur répond des mêmes principes mais il peut manipuler des charges plus lourdes. Le système se compose d’un cadre mobile vertical sur une colonne qui se déplace horizontalement sur un couloir délimité par deux rayonnages. On retrouvera le transtockeur dans les entrepôts d’une hauteur supérieure à 12 m.

La navette

Ce système est constitué de rayonnages parallèles divisés en couloirs étroits dans lesquels les navettes se déplacent pour attraper les marchandises et les mener à l’extrémité du couloir. Quand elles y arrivent, les marchandises sont abaissées jusqu’au point de prélèvement. Ce système s’installe facilement et peut évoluer. Il peut se coupler avec d’autres systèmes automatiques en fonction des besoins de l’entrepôt.

On gère pour vous

Pas simple de s’y retrouver ? Normal, c’est pour ça qu’il existe des spécialistes de l’intralogistique et des systèmes automatisés. 

Spoiler ? Nous 😉

On en parle ?

Les technologies d’automatisation

Les technologies d’automatisation

Vous y êtes ! Vous savez que votre entrepôt doit être automatisé, vous savez quels engins de manutention vous sont nécessaires, il est temps maintenant de s’intéresser au digital et aux commandes qui doivent les accompagner.

Bienvenue dans l’ère 4.0

Oui, l’industrie et donc la logistique entre dans son ère 4.0. Il s’agit de la 4ème révolution industrielle et avec elle, les nouvelles technologies ont la part belle : intelligence artificielle, réalité virtuelle…

Un corps de rêve

Tout comme dans un corps humain, un entrepôt est composé de plusieurs parties.

  • Vous et vos collaborateurs êtes le cerveau
  • Le WMS sera les neurones, les nerfs.
  • Les engins de manutention seront les muscles, les bras et les jambes

Si un de ces éléments est défaillant, toute la chaîne peut en pâtir. D’un autre côté, si un problème survient sur une machine, vous le saurez grâce au WMS. Vous l’aurez compris grâce à cette image : quand vous vous blessez ou que vous êtes malade, ce sont vos muscles et vos nerfs qui transmettent l’information au cerveau que ça ne va pas !

La nature a horreur du vide

Certes, mais l’être humain ne peut se fatiguer inutilement surtout quand il se montre de plus en plus exigeant ! Donc, on va pouvoir intégrer de l’automatisation à quasiment tous les niveaux de la supply chain. Bien sûr, les bénéfices sont indéniables :

  • Augmentation des performances et de la productivité
  • Optimisation de l’espace
  • Réduire les erreurs et fiabiliser les opérations
  • Harmoniser les flux de marchandises et d’informations
  • Fluidifier les pics d’activités notamment en périodes chargées (fêtes spécifiques, promotions, soldes…)
  • Réduire la pénibilité et les risques
  • Être aux normes réglementaires et sanitaires

Le best of

Parmi ces récentes innovations, on sait que l’IA est d’un grand secours dans la logistique. Il est donc habituel voire inévitable de trouver des logiciels de ce type dans ce secteur. On parle généralement de Warehouse Management System (WMS), pour système de gestion d’entrepôt. Celui-ci s’accompagne régulièrement d’un Warehouse Control System (WCS), pour système de contrôle de l’entrepôt. Ce dernier fait partie intégrante du WMS qui lui, va gérer de manière omnicanale l’activité de l’entreprise et diffuser les mêmes informations à tous les services avec un langage qui leur est propre. C’est-à-dire qu’il va communiquer aux finances les chiffres comptables et la productivité de l’entrepôt, tandis qu’il peut aussi assurer les RH sur les performances des opérateurs, tout en indiquant à la cellule achats qu’ils vont bientôt être en rupture d’un produit… Les utilisations sont nombreuses et s’adaptent aux besoins du client. Ce même système va contrôler la transitique et adapter la cadence en fonction de la rotation de l’entrepôt, anticiper la maintenance des machines pour éviter tout arrêt de production…

S’équiper pour mieux gérer

Donc si l’automatisation est devenue incontournable en logistique au vu de la transformation digitale que connaît notre époque, il faut le faire bien. Ainsi, après analyse de vos flux et de vos besoins, plusieurs solutions technologiques s’offrent à vous. Les possibilités sont nombreuses et peuvent donc correspondre à des budgets variés. 

Ces engins vont s’accompagner de l’IoT (Internet of Things) avec des capteurs, des caméras, des radars… Et cette connectivité est reliée au WMS et au WCS afin d’en garder le contrôle et la surveillance. Il ne faut pas croire qu’une fois équipés, vous êtes parés. Les engins demandent bien sûr une attention particulière afin de rester performants : surveillance quotidienne, manutention régulière, maintenance obligatoire. Certes, vous avez réduit la pénibilité du travail de vos collaborateurs et leur avez supprimé les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée. Toutefois, en se recentrant sur leur principale activité et surtout en les faisant monter en compétences, ils seront en mesure d’assurer ces nouvelles missions.

Les engins de manutention automatisés

Ce qui était impensable il y a quelques années est aujourd’hui une pratique courante. L’automatisation est la promesse d’un accroissement de la productivité de 20-30% et d’un ROI en moins de 2 ans. Parmi ces technologies devenues courantes, on en distingue trois principales.

Automatic Guided Vehicle (AGV ou AVG)

Non ce n’est pas pour “accident gardio vasculaire”, on n’est pas malades mais merci de vous en inquiéter. Et justement, l’automatisation est là pour réduire ces problématiques de santé dans le cadre du travail, on le répète !

Donc, les robots à guidage automatique peuvent soulever des bacs, colis ou étagères sur des itinéraires prédéfinis via un système optique. Ces AGV vont être extrêmement utiles pour le port et le déplacement de charges lourdes.

On les trouvera généralement dans une méthode de picking Goods-to-Man, où l’on apporte la marchandise à l’opérateur. De fait, c’est 10-15 km par jour que l’opérateur s’économise ! De plus, ce système peut être intégré à tout système existant dans un entrepôt sans arrêt de la production.

Autonomous Mobile Robots (AMR)

Les robots mobiles autonomes quant à eux vont réaliser des tâches précises et sont, comme leur nom l’indique, autonomes. Grâce à des capteurs, de l’IA et un logiciel d’apprentissage engin (Machine Learning, ML), le robot peut s’adapter à des changements tels que les trajectoires.

En interaction avec les opérateurs, ces AMR peuvent déplacer des charges légères lorsqu’ils sont associés à un WMS. On les trouvera plus communément dans les opérations de tri ou de picking. Parce qu’ils travaillent aux côtés des opérateurs, leurs déplacements sont lents.

Les Cobots

Non, Cobot et non cabot. Cobot pour robot collaboratif. Ces robots sont équipés de bras articulés ou de roues. Et comme son nom l’indique, ils collaborent avec les opérateurs à la manière d’un exosquelette. Ici, les cobots ont pour mission de limiter les troubles musculo-squelettiques (TMS). Ils accompagnent les opérateurs ou se déplacent de manière autonome. Ils peuvent faire du travail de précision comme de la manutention. Et surtout, ils peuvent effectuer plusieurs tâches en même temps !

Les cobots vont servir tant pour le port de charges lourdes que pour du conditionnement. Ils sont très appréciés pour assurer les tâches les plus pénibles. L’opérateur n’a qu’à s’assurer que tout se passe pour le mieux.

Sécurité avant tout

Tant pour les marchandises que pour les opérateurs, ces systèmes automatisés et les autres s’accompagnent de mesures de sécurité : barrières lumineuses, cloisons grillagées, visuels, pictogrammes, alarmes… Tout est mis en œuvre pour que l’humain et la machine se côtoient tout en limitant le danger. De fait, les engins s’équipent de systèmes soit actifs soit passifs pour la détection d’obstacles et de danger.

Un système passif se compose de caméras arrières qui vont retransmettre en direct dans la cabine du chariot élévateur (par exemple) et cela permet au conducteur de savoir ce qu’il y a derrière lui. Il peut aussi exister les faisceaux lumineux ou les laser qui vont envoyer un faisceau autour du chariot afin d’avertir les piétons de la zone à risque autour de l’engin.

Un système actif peut être un système d’alerte capable de repérer les opérateurs grâce aux badges transpondeurs qu’ils portent. Un faisceau infrarouge peut aussi balayer la zone autour de l’engin et détecter les obstacles puis ajuster sa trajectoire. 

Ces deux systèmes ne sont pas exhaustifs.

Il convient d’adapter la sécurité à l’entrepôt, comme on vous l’a déjà expliqué.

 

Pour ce faire, MTKSA vous accompagne.

On en parle ? 🙂

 

Magasin automatisé : la solution durable

Magasin automatisé : la solution durable

L’automatisation répond à des besoins liés les uns aux autres. En effet, elle répond d’abord aux vôtres, à ceux de votre entreprise. Mais vous-mêmes dépendez des attentes de vos clients. Alors comment équilibrer augmentation des flux et environnement ? Ces mots sont-ils réellement antinomiques ?

Non ! La durabilité est l’un des trois grands facteurs de la production industrielle et poursuit cette tendance pour les années à venir.

Entreprise & Environnement

L’affaire de tous

Presque tous les investisseurs considèrent que la démarche environnementale de leurs partenaires est essentielle. Le secteur logistique n’échappe donc pas à la règle. Et qui dit environnement dit aussi impact social et dans la gouvernance. On parle alors de performances ESG : environnementales, sociales et de gouvernance.

Automatisation & écologie

L’impact environnemental fait partie de toutes les stratégies actuelles. On ne peut plus l’ignorer et les nouvelles générations sont en demande. Alors si une entreprise veut renvoyer une bonne image de sa marque, il lui est nécessaire de s’y plier. Mais ce n’est pas une contrainte, bien au contraire. La RPA (Robotic Process Automation : technologie avec IA sur un robot logiciel pour automatiser les tâches récurrentes) va permettre d’engager des initiatives écologiques et gagner en efficacité. La robotisation peut servir à :

  • la gestion de données (WMS, WCS)
  • suivre/analyser les performances par rapport aux objectifs environnementaux (émissions CO2 par exemple)
  • rationaliser les processus

Data & écologie

Car pour mesurer réellement les impacts environnementaux de la mise en oeuvre de votre stratégie ESG, il faut pouvoir quantifier/mesure/analyser. De fait, s’équiper de logiciels de collecte des données concernées est nécessaire et entrera dans le choix de votre WMS, par exemple.

Cette collecte va vous permettre d’identifier les écueils et les gaspillages. En ciblant les postes et processus à corriger pour répondre à la stratégie ESG, voire à les transformer. La transformation digitale va permettre de réduire l’empreinte carbone de l’entreprise : dématérialisation des procédures, automatisation de la supply chain, réduction de l’énergie informatique…

Les objectifs ESG

Puisque votre entreprise veut et doit être transparente sur son fonctionnement, elle met en place une stratégie ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Cette stratégie va créer de la valeur à long terme. Pour la mettre en oeuvre clairement, il faut prendre en compte plusieurs facteurs :

  • les objectifs environnementaux et de durabilité
  • les processus à automatiser
  • les processus déjà en place à ajuster
  • l’analyse des données et des performances pour rendre compte de la stratégie ESG qui doit être publiée annuellement

Concrètement, que faire ?

On l’a déjà expliqué, l’automatisation est une étape incontournable dans le contexte actuel. Près de la moitié des tâches humaines pourraient être automatisées. Nous entrons dans l’industrie 4.0, soit la 4e révolution industrielle avec son lot d’innovations technologiques et sa transformation numérique : IoT, robotique, intelligence artificielle…

Maîtriser ses ressources

La durabilité, c’est maîtriser sa consommation énergétique. Il faut donc penser à une stratégie globale d’optimisation énergétique à l’échelle de l’entreprise. Il faut agir sur la collecte des données et l’alimentation des locaux, penser en termes d’énergie verte. Aujourd’hui il n’y a pas de solution miracle, car toutes ont des avantages et des inconvénients.

Toutefois, réduire sa dépendance au gaz devient essentiel. Agir localement plutôt que délocaliser à l’étranger va évidemment jouer sur l’empreinte carbone en termes de transport. Bien sûr que les circuits courts sont à privilégier et la demande existe réellement.

Enfin, pourquoi ne pas opter pour des systèmes transitiques évolutifs, qui sauront s’adapter aux évolutions des métiers et de l’entreprise ? Le revamping est une réflexion à mener dès l’automatisation d’un entrepôt.

Des logiciels à la pointe

Les logiciels métier sont dès lors extrêmement utiles : ils vont collecter les données et les analyser. Ils vont étudier et apporter des pistes de transformation. Tel poste peut encore être amélioré, untel consomme trop sous cette forme… Un logiciel WMS va aider à la maîtrise de la supply chain de l’entrepôt, voire à la mise en conformité réglementaire. Mais surtout, il permet la maintenance prédictive ou encore le revamping : en anticipant l’obsolescence d’une machine, on peut résoudre le problème avant qu’il ne survienne.

Un équilibre nécessaire

L’automatisation des entrepôts, leur localisation, leur source d’énergie verte (éoliennes, pompes géothermiques, panneaux solaires), la réduction des déchets… Entre la technologie et l’homme, l’équilibre doit être trouvé afin de répondre aux enjeux environnementaux de l’entreprise, mais aussi des clients. L’engagement RSE ainsi que les performances ESG dépendent de l’implication de toutes les parties prenantes.

La technologie va remplir les tâches à faible valeur ajoutée, les tâches répétitives. Cette informatisation engage dès lors des opérations résilientes et améliore la qualité de vie des collaborateurs tout en participant à votre image de marque.

Peut-on y arriver ?

Bien sûr !

Par contre, il ne faut pas imaginer que cela se fera sans peine. En investissant réellement dès la réflexion de votre automatisation, vous pensez à votre ROI sur le long terme. L’automatisation modifie en profondeur les habitudes de travail mais c’est une étape vitale dans un secteur compétitif où la main-d’œuvre se raréfie alors que la demande explose. Et justement parce que les besoins sont en constante augmentation, il est d’autant plus important de réfléchir à une approche globale environnementale à travers la RSE et les enjeux ESG de votre entreprise.

 

Vous avez des questions ? 🙂

 

Zoom sur le convoyeur automatique

Zoom sur le convoyeur automatique

Le convoyeur automatique est le système de manutention le plus courant utilisé en entrepôt car il va vous permettre de gagner du temps. Faisons le point.

Des entrepôts : des convoyeurs

Définition

D’après le dictionnaire, le convoyeur est un appareil de manutention continue en circuit fermé, servant au transport aérien ou au sol de charges ou de matériaux. Tout est dit, le système est là pour vous faciliter la vie, que ce soit de manière horizontale ou verticale, voire sur plan incliné (eh bien oui, la terre est ronde et non parfaitement plate). 

Il s’agit donc d’opérer l’acheminement des marchandises dans un entrepôt ou dans ses différentes zones logistiques. La manutention continue n’est alors plus effectuée par des opérateurs, l’installation automatisée effectue l’approvisionnement ou le stockage sur la supply chain.

Pendant le transport des marchandises, des opérations peuvent être effectuées.

Les typologies

Les convoyeurs sont nombreux, autant qu’il y a de supply chains. Parmi les plus courants, on peut citer :

  • les convoyeurs à rouleaux pour le transfert de marchandises ou de produits à dimensions contraintes (caisses, boîtes).
  • les convoyeurs à chaînes pour les charges lourdes à cause de leur structure d’appui au sol qui les rend difficilement convoyables sans incident autrement (palettes, containers).
  • les convoyeurs à bandes pour le vrac de produits sur courte distance (mines, carrières, construction, agriculture et agroalimentaire par exemple).
  • les élévateurs à godets pour les carrières par exemple ou dans la sidérurgie pour le levage.
  • les transporteurs à vis sans fin pour des solides de petite taille (granules, cristaux, poudres) ou semi-liquides (pâte, boue) à débit important.
  • les convoyeurs à air comprimé pour les charges légères à grande vitesse.

En entrepôt

Plus généralement, un entrepôt de marchandises utilisera des convoyeurs à rouleaux ou à chaînes. Sur le même principe qu’un tapis roulant (cf. en supermarché lorsque vous faites vos courses et que vous allez à la caisse), le convoyeur se munit d’une bande de roulement à surface lisse, d’une tôle métallique pour son support, un tambour de tête et un de queue générant le mouvement, d’une dispositif de réglage de tension et bien sûr d’un moteur électrique.

De l’utilisation d’un convoyeur automatique

Qu’il soit vertical, horizontal ou sur plan incliné, le convoyeur est très polyvalent. Ses applications sont nombreuses dans un même entrepôt et cela va se définir dès l’étude de projet.

Le transfert des marchandises

En premier lieu, le convoyeur est là pour assurer le lien entre différents points de la plateforme logistique. Il permet de relier deux entrepôts, un entrepôt à une production, d’une production à la zone de stockage… 

Les opérations dans le cycle d’une marchandise

Une marchandise arrive, est stockée, est parfois transformée puis expédiée. De fait, les convoyeurs vont être installés dès les quais puis permettront un lien avec différentes zones de stockage en fonction de la marchandise. Ces marchandises pourront ensuite être acheminées vers des opérateurs logistiques afin de préparer le produit à une expédition à terme. En bref, les convoyeurs assurent la charge et la décharge des produits sans intervention humaine.

Quels avantages ?

L’automatisation a plusieurs finalités que vous aurez comprises :

  • gain financier : si l’investissement initial est lourd (tiens, c’est de circonstance), le ROI est rapide et avec une maintenance régulière, l’automatisation est un investissement de longue durée.
  • gain de productivité : l’automatisation des tâches à faible valeur ajoutée permet de dispatcher les opérateurs vers de nouvelles fonctions et surtout permet des flux continu H24/7J. De plus, les erreurs sont réduites grandement grâce à la gestion automatisée (WMS)
  • gain de sécurité : les opérateurs ne sont plus soumis au port de charge, les accidents sont réduits.
  • adaptabilité : les systèmes peuvent être adaptés quasiment à tous les entrepôts, ils sont modifiables et peuvent accompagner votre évolution logistique.

Votre convoyeur @MTKSA

Chez MTKSA, on réfléchit avec vous sur la solution de mécanisation des flux adaptée à vos besoins. En effet, le convoyage peut aussi s’opérer de manière verticale entre les différents niveaux de votre entrepôt. Là encore, le transfert vertical peut se réaliser grâce à des élévateurs.

Notre mission est de vous aider à automatiser et donc optimiser vos flux de marchandises pour vous faire gagner en productivité et en sécurité.

Le déplacement vertical

Nous avons l’expertise et l’expérience nécessaire pour vous accompagner dans le système qui vous conviendra le mieux. On le sait, les entrepôts peuvent très rarement s’agrandir au sol. Par conséquent, ils prennent de la hauteur à condition d’être équipés d’un système transitique adapté. Sa mission ? Transporter automatiquement les produits vers des lignes sur différents niveaux, les alimenter et assurer les allers-retours tout en préservant vos opérateurs de ces tâches répétitives, fatigantes et risquées.

Le déplacement horizontal

Plusieurs systèmes peuvent s’associer. Il ne suffit pas d’assurer le déplacement des marchandises d’un niveau à l’autre. S’il peut s’effectuer de manière horizontale aussi, c’est même la première étape. En effet, même si vous ne stocker qu’au sol, la manutention n’en reste pas moins éreintante et aujourd’hui, toute perspective d’évolution de votre entreprise passe par une transformation de vos méthodes en vous automatisant. Les convoyeurs sont aussi là pour assurer la charge et le déchargement des produits sur les quais et dans les camions, ils peuvent apporter la marchandise auprès des opérateurs pour l’emballage ou la production.

 

On en parle ? 😉

 

L’automatisation pour augmenter sa capacité de stockage

L’automatisation pour augmenter sa capacité de stockage

Entre le manque d’espace que rencontrent les entreprises déjà implantées et la demande croissante de la clientèle, la question de l’augmentation de l’espace arrive toujours sur le tapis, que l’on soit un grand groupe ou une PME. Aussi faut-il réfléchir à la meilleure solution de transformation technologique pour votre entrepôt.

Les raisons de franchir le cap

Revenons sur l’intérêt d’automatiser la supply chain.

Un stockage optimisé

Bien évidemment, ce problème se résout par la réduction des allées et l’augmentation en hauteur grâce à l’automatisation. Un entrepôt traditionnel sera plutôt horizontal, et prendra tout l’espace au sol. En automatisant, on peut monter jusqu’à 40 mètres. Les coûts du foncier sont de plus en plus élevés et, si vous ne souhaitez pas déménager vos locaux, il convient donc de repenser leur aménagement et de prendre de la hauteur.

Des risques professionnels réduits

Prenez soin de vos employés. Le marché du travail est à flux tendu : les employeurs ont du mal à recruter, les candidats sont de plus en plus exigeants. Si vous leur dites qu’ils vont faire un travail difficile physiquement, ils n’accepteront pas ces conditions. Or, si vous expliquez qu’il s’agit pour eux d’assurer le bon fonctionnement d’un entrepôt automatisé, qu’ils seront formés à l’utilisation de WMS, vous les attirez plus volontiers. De même, exprimer que vous avez réduit les efforts à fournir et renforcé leur sécurité, vous montrerez votre volonté à les conserver en bonne santé.

Une productivité accrue

Si vous pensez à l’automatisation, c’est que votre entreprise a besoin d’augmenter sa productivité. C’est une bonne nouvelle : cela signifie que votre entreprise se porte bien ! Il faut donc vous assurer de pouvoir répondre à la demande et vous montrer réactif à celle-ci. De fait, l’automatisation a pour objectif de fluidifier les cadences et d’organiser les flux, de ne pas perdre de temps lors des pics de commandes (soldes, fêtes spécifiques, promotions, etc.). Vous êtes plus productif et plus flexible.

Des erreurs réduites

L’automatisation inclut un WMS (Warehouse Management System). Les opérations logistiques seront gérées digitalement et réduiront les erreurs en tendant vers le zéro défaut. Attention, la perfection n’existe pas, mais vous pouvez vous en rapprocher grâce à la bonne solution. La fiabilité est accrue comme le contrôle des marchandises.

Les freins à surmonter

De freins, il s’agit davantage de blocages psychologiques. Si votre entreprise a besoin de s’agrandir et de s’automatiser, c’est que la demande est croissante pour vos services/produits. De fait, cela signifie aussi que votre chiffre d’affaires va augmenter, si ce n’est déjà le cas.

L’investissement initial est élevé lorsque l’on s’automatise et que l’on s’agrandit. Toutefois, en fonction de vos flux et cadences, ce coût peut être très vite amorti.

L’automatisation exige contrôles et maintenance. Cela peut être inclus dans votre prestation. Un bon fabricant et installateur vous accompagne pour préparer vos équipes à effectuer les contrôles réguliers voire quotidiens. De même, ils assurent la maintenance de vos machines et c’est une obligation.

Votre entrepôt peut ne pas être adapté à n’importe quel système d’automatisation. Il s’agit donc d’étudier avec le prestataire les différentes solutions qui s’offrent à vous et de choisir celle qui correspond le mieux à tous vos critères et vos besoins.

Les zones à privilégier

Et si vous pensez que votre entrepôt ne nécessite pas une automatisation complète mais seulement sur certaines zones, il y en a certaines à privilégier. Le choix se portera davantage sur les tâches à faible valeur ajoutée pour vos collaborateurs et votre entreprise.

La réception des marchandises

Pour décharger les marchandises sur les plateformes logistiques, vous pouvez opter pour des convoyeurs à bande ou des tables élévatrices.

Le stockage

Bien évidemment, c’est la zone à privilégier. Les espaces de stockage peuvent être soumis à des contraintes d’hygiène ou de sécurité. Il est donc plus simple d’automatiser afin de protéger vos marchandises et surtout vos opérateurs. Il existe des entrepôts autoportant où le système de stockage fait partie intégrante de la structure du bâtiment. On peut aussi préférer le système miniload pour les charges légères, des navettes motorisées ou des chariots élévateurs. Et s’il s’agit d’un entrepôt à niveaux, alors les convoyeurs verticaux vous seront d’une aide incommensurable.

La préparation de commandes

Vous avez à cette étape 3 systèmes : la commande vocale, le pick/put to light et le système goods to man où la marchandise est envoyée à l’opérateur. C’est ce dernier qui est d’ailleurs préféré par les entreprises logistiques.

On fait comment ?

Votre entrepôt existe déjà ? Ce n’est pas un souci, tout au plus un défi à relever. L’automatisation va permettre d’optimiser la surface de stockage de votre entrepôt. En effet, il est possible de réduire les allées afin de ne garder que la largeur nécessaire aux transstockeurs. Ensuite, votre entrepôt peut gagner en hauteur et des convoyeurs verticaux seront installés.

MTKSA, votre conseiller sur-mesure

Les équipes MTKSA et leurs experts vous accompagnent et étudient avec vous vos possibilités logistiques. De l’étude de faisabilité à sa mise en place, nous sommes à vos côtés pour vous permettre d’atteindre l’efficience maximale.

 

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