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Mécanique vs Automatisé : le duel des systèmes !

Mécanique vs Automatisé : le duel des systèmes !

On est bien d’accord, on ne peut pas tout automatiser. Déjà, parce que cela représente un coût. Ensuite, parce que tout ne le mérite peut-être pas. Automatiser signifie prévoir les besoins à venir.

Le temps de la réflexion

L’automatisation est incontournable aujourd’hui pour toute entreprise. On la retrouve à tous les niveaux, de la technologie la plus insignifiante à la plus imposante. C’est donc à l’entreprise de réfléchir à ce qui lui est nécessaire.

On fait le tour !

Un tel projet demande à analyser l’existant. Il s’agit de mettre en exergue ce qui peut être amélioré par l’automatisation. Ainsi, on étudie : 

  • les processus logistiques : gestion des stocks, préparation de commandes, organisation du travail
  • l’analyse des flux actuels pour anticiper ceux à venir
  • l’utilisation des espaces : densité de stockage, agencement des postes de travail, pertes d’espaces…
  • les procédures de travail : productivité, sécurité, pénibilité…
  • les moyens technologiques déjà en place : logiciels, systèmes…

Cet état des lieux va permettre l’analyse de l’intralogistique et les possibilités et besoins d’optimisation.

On se demande pourquoi

La première étape validée, il est temps de penser aux objectifs à long terme à atteindre. Les solutions logistiques dépendent de ceux-ci : 

  • Quelles sont les perspectives de croissance ?
  • Quelle sera la stratégie commerciale ?
  • Quel ROI doit permettre cet automatisation et dans quel délai ?
  • Quelle est la capacité d’investissement dans l’automatisation ?

Ces interrogations sont nécessaires, réfléchir aux objectifs doit aider à déterminer quelle automatisation correspond aux besoins de l’entreprise.

On se projette

Concevoir l’aménagement et le plan de réalisation se font avec le prestataire qui sera choisi pour vous accompagner dans ce changement. De fait, en connaissant votre logistique actuelle, en ayant analysé vos flux et en connaissant vos objectifs, vous pourrez rédiger un cahier des charges très précis.

De fait, l’entreprise doit insister sur deux points :  la définition des processus cibles et les équipements automatisés qui doivent être mis en place.

Le temps du changement

Il faut aussi comprendre quelles différences il y a entre un entrepôt manuel et un automatisé.

Dilemme pas si cornélien

D’un côté, un entrepôt manuel est facile à redimensionner, on peut recruter ponctuellement des opérateurs pour les pics saisonniers. Les processus sont simples à comprendre et à gérer. Il convient à de petites quantités de marchandise et de stockage. Toutefois, les erreurs sont fréquentes surtout lors de la préparation des commandes, et la main-d’œuvre peut représenter un coût élevé.

De l’autre, l’automatisation réduit les coûts d’exploitation notamment avec une superficie et un fonctionnement à cadences élevées. De même, il réduit les erreurs et la pénibilité tout en améliorant la sécurité. Enfin, dans un secteur où le recrutement est tendu, l’automatisation vient pallier la problématique. L’investissement peut être élevé mais est amorti par les économies dans les coûts de fonctionnement. En revanche, l’automatisation ne se fait pas sans interruption de l’activité. Il faut donc prévoir la transition progressivement autant que possible.

Tu veux ou tu veux pas ?

Les principales raisons de l’automatisation sont donc la réduction des coûts d’exploitation et l’augmentation de la productivité. Les avantages sont effectivement nombreux : 

  • réduction des coûts et augmentation de la productivité
  • réduction du nombre d’erreur et augmentation de la qualité de service 
  • réduction de la pénibilité tout en recentrant les opérateurs sur des tâches à plus forte valeur ajoutée

Par où commencer ?

Chaque étape de la supply chain peut être automatisée : 

  • réception et expédition des marchandises
  • stockage
  • préparation des commandes et emballage
  • la gestion des flux et leur analyse

De même, il y a plusieurs niveaux d’automatisation, allant du simple logiciel de machine learning aux engins et véhicules automatisés.

Amateur ou initié ?

Un logiciel d’apprentissage automatique par des algorithmes va apprendre de lui-même les données qu’on lui donne à analyser. Ce logiciel pourra aider à traiter les commandes, à fluidifier les opérations et surtout, d’apprendre des expériences passées pour anticiper les situations à venir. Ces logiciels peuvent être couplés à des robots qui prendront en charge des tâches manuellement pénibles. 

Dès lors, les véhicules guidés automatisés (AVG) peuvent intégrer l’intralogistique : autonomes, ils vont s’occuper de la manutention et du stockage. ils sont contrôlés et programmés par un logiciel. Ces engins vont réduire les coûts de main-d’œuvre, améliorer la sécurité et augmenter la productivité autant que de réduire les délais : les AGV peuvent travailler à des cadences soutenues.

Enfin, le top du top, c’est de couronner cette automatisation d’un système de gestion d’entrepôt, un WMS. Ce dernier va automatiser l’ensemble de l’intralogistique et comprend toutes les procédures de gestion des stocks dont la réception, le stockage, le suivi et l’expédition.

What else ?

Bien évidemment, le tout s’accompagne généralement d’un système de convoyeurs, de palettiseurs, de transstockeurs… Ces engins de manutention, de levage et de stockage sont extrêmement courants dans les entrepôts ayant une supply chain lourde. Grâce à ces engins, les marchandises suivent les circuits. Ils regroupent plusieurs avantages : simplicité (ordre en un clic), précision, vitesse.

Aime ta méca… ah non, MTKSA !

Rien de tel qu’un prestataire en intralogistique globale ! Par conséquent, on n’hésite pas à vous dire de nous contacter 😉 

De la réflexion à la mise en place du système qui correspond à vos attentes, nos équipes sont aux petits soins pour remplir votre cahier des charges et répondre à vos interrogations.

Alors, vous hésitez encore ?

Les stockages automatisés : tour d’horizon

Les stockages automatisés : tour d’horizon

Votre cahier des charges est prêt, vous savez quelles zones vous souhaitez automatiser. Il s’agit maintenant de savoir avec quoi. Les solutions sont aussi nombreuses que les objectifs à remplir.

Que du bonheur !

L’automatisation d’entrepôt, on ne le répètera jamais assez, est nécessaire dans la conjoncture actuelle où les achats en ligne augmentent de manière exponentielle.

Une meilleure gestion

L’automatisation va optimiser la gestion des stocks grâce à un WMS : il est en mesure d’analyser les données de la supply chain, de contrôler les stocks et d’assurer un inventaire en continu. Il y a une véritable traçabilité des marchandises.

De plus, la productivité sera accrue même en cas de cadence élevée : l’automatisation peut permettre à l’entrepôt de fonctionner H24/7J. Les flux sont continus et fluides.

L’horreur du vide

Eh oui, la nature ayant horreur du vide, l’automatisation va permettre l’optimisation de l’espace de l’entrepôt. S’il n’est pas possible de l’agrandir au sol, on le fera en hauteur ! On peut aussi rentabiliser l’espace en réduisant la largeur des allées, en augmentant les espaces de stockage.

Une plus grande qualité de vie au travail

Les engins de manutention automatisés vont se charger des tâches répétitives et pénibles. Ainsi, les opérateurs gagnent en qualité de vie au travail et surtout, ils peuvent se recentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. L’automatisation va aussi réduire le nombre d’accidents et d’erreurs.

Les différents types de stockage

Les stockages dépendent des contraintes techniques de l’entrepôt existant (s’il doit s’y agencer), des besoins et objectifs de l’entreprise ainsi que du type de marchandises.

Le multi-colonne

Ce système de stockage est vertical, avec des tiroirs à translation et des colonnes multiples. Il convient aux charges légères qui doivent être stockées ou prélevées à haute fréquence. Grâce à cela, on utilise au mieux l’espace. Les tiroirs peuvent être divisés et adaptés aux besoins pour faciliter la circulation des marchandises.

Les carrousels verticaux ou horizontaux

Ces systèmes automatiques se basent sur des rayonnages tournants. Les verticaux tourneront donc verticalement dans les deux sens pour guider la marchandise du lieu de stockage jusqu’à la collecte par le chemin le plus rapide. Il optimise donc l’espace vertical. Les horizontaux sont quant à eux disposés avec un axe de rotation horizontal. Les marchandises sont apportées à l’opérateur bien que ce soit moins ergonomique. Ce système convient aux espaces limités verticalement.

Le transstockeur et le miniload

Le système miniload est une structure à une ou deux colonnes pour charges légères. Les rayonnages sont parallèles les uns aux autres, divisés par des couloirs étroits où se déplacent les transstockeurs. Les miniloads récupèrent les marchandises et les conduisent dans la zone de picking, d’emballage ou d’expédition. Le système de prélèvement est automatique, garantit productivité, vitesse et sécurité.

Le transstockeur répond des mêmes principes mais il peut manipuler des charges plus lourdes. Le système se compose d’un cadre mobile vertical sur une colonne qui se déplace horizontalement sur un couloir délimité par deux rayonnages. On retrouvera le transtockeur dans les entrepôts d’une hauteur supérieure à 12 m.

La navette

Ce système est constitué de rayonnages parallèles divisés en couloirs étroits dans lesquels les navettes se déplacent pour attraper les marchandises et les mener à l’extrémité du couloir. Quand elles y arrivent, les marchandises sont abaissées jusqu’au point de prélèvement. Ce système s’installe facilement et peut évoluer. Il peut se coupler avec d’autres systèmes automatiques en fonction des besoins de l’entrepôt.

On gère pour vous

Pas simple de s’y retrouver ? Normal, c’est pour ça qu’il existe des spécialistes de l’intralogistique et des systèmes automatisés. 

Spoiler ? Nous 😉

On en parle ?

L’analyse des flux logistiques pour optimiser son entrepôt ?

L’analyse des flux logistiques pour optimiser son entrepôt ?

Les données produites dans un entrepôt sont facilement recueillies aujourd’hui par des progiciels et ont pour finalité de vous aider à optimiser votre intralogistique.

Qu’est-ce qu’un flux logistique ?

Un flux logistique est l’ensemble des activités dans le cycle de vie d’un produit : de sa fabrication au client final. Que ce soit en termes de mouvements physiques que de transformation des informations, il s’agit donc de son activité.

Les flux logistiques font partie intégrante de la supply chain.

Les différents flux logistiques

On distingue deux types de flux : internes et externes.

Les flux internes, ou de production, correspondent aux opérations de transformation, d’usinage, de manutention et de gestion des stocks intermédiaires.

Les flux externes concernent tant les flux d’approvisionnement (amont) du fournisseur jusqu’au magasin et les flux de distribution (aval) à propos des produits finis ou semi-finis de l’entrepôt vers le magasin client avec l’emballage, la manutention, le transport et le stockage.

Les différents process

En matière de flux, là encore, on distingue une variété de possibilités de méthodes :

  • Flux tirés : on ne produit qu’à la demande.
  • Flux tendus : le principe du “juste à temps” où on s’approvisionne régulièrement tout en minimisant les stocks.
  • Flux synchrones : on s’approvisionne au fur et à mesure de la production. On ne reçoit que quand on en a l’utilité.
  • Flux poussés : on anticipe la demande future en fonction du passif et de la situation du marché. On a du stock pour répondre à n’importe quel moment.

Que me faut-il ?

L’optimisation d’un flux logistique passe par l’analyse et la planification du besoin. Son efficacité repose sur les opérations logistiques mais aussi sur une bonne entente entre les différents acteurs de l’entrepôt, qu’ils soient en interne ou en externe.

Quel que soit le choix de l’entreprise en fonction de son besoin, la chaîne logistique sera performante à condition d’avoir un flux évolutif, agile et communicant.

La gestion des flux passera d’ailleurs par l’utilisation d’un logiciel WMS qui vous permettra d’analyser les données de votre entrepôt afin de pallier les freins à votre productivité.

Le flux logistique : une carte majeure de productivité

Pour optimiser ces flux, il convient donc de les analyser. Pour ce faire, une cartographie de la chaîne de valeur doit être réalisée (appelée aussi cartographie des flux de valeur, CFV). 

La cartographie des flux de valeur

Dans un même graphique, on va représenter l’ensemble des flux produits et d’informations. Une analyse plus particulière se portera sur :

  • les délais : cycles, arrêts, changements, etc.
  • la qualité des produits : défauts, nombre de défauts, etc.
  • les stocks intermédiaires : coûts, taille des lots/stocks, etc.
  • la manutention et le transport
  • les ressources employées : quantité, rendement, productivité, etc.
  • les informations.

Cette cartographie se réalise en 3 étapes : cartographier la situation présente, puis analyser les flux et repérer les gaspillages et les tâches à faible valeur ajoutée tout en cartographiant la situation à venir. Enfin, on propose les actions correctives, ce qui peut/doit être transformé.

Halte au gaspillage !

Les bénéfices sont nombreux, à commencer par supprimer toute forme de gaspillage :

  • surproduction
  • délais d’attente
  • manutention et transport
  • traitements inadaptés
  • stocks et mouvements inutiles
  • erreurs

Cette même analyse des flux va permettre de supprimer les tâches sans valeur et surtout d’automatiser toutes celles qui sont à faible valeur ajoutée.

Un diagnostic plus poussé

Le diagnostic va offrir une vue d’ensemble du fonctionnement de votre chaîne logistique. Il peut se présenter sous la forme d’une cartographie, mais le diagnostic va prendre en compte davantage de données.

Il faut étudier le business model de l’entreprise, mais aussi du secteur et identifier les problématiques de l’entrepôt à analyser. On va donc s’intéresser de plus près aux critères suivants :

  • L’infrastructure de l’entrepôt en question : sa localisation et ses caractéristiques
  • Les processus : on va les comparer au référentiel développé en 1996 par le Supply Chain Council, le SCOR, pour détecter les anomalies.
  • La gestion des stocks
  • La sécurité des équipes et du respect des normes techniques

Gérer pour optimiser son entrepôt

Ainsi donc, une analyse des flux va permettre de les optimiser, de réduire le gaspillage et de supprimer les tâches à faible valeur ajoutée ou sans. 

Définir la stratégie

La stratégie doit s’appuyer sur la cartographie qui a été faite. Tout ce qui peut être supprimé le sera, tout ce qui doit être corrigé/amélioré le sera. Chaque action corrective sera planifiée. Chaque action du projet doit faire l’objet d’une évaluation budgétaire, il faut comprendre les outils qui doivent être mis en place et qui doit faire le compte-rendu. Donc, pour mettre cette stratégie en application et qu’elle réponde au mieux à vos besoins, il faut comprendre où le gaspillage doit être réduit et quels indicateurs de performance vous devez suivre à l’avenir. 

Or, pour tout ça, vous devez vous équiper de logiciels dédiés, tels qu’un WMS.

Ses bénéfices

De la bonne gestion des flux dépend les performances de votre entrepôt et de votre entreprise. En effet, les profits sont nombreux :

  • Une gestion des stocks optimisée avec un contrôle poussé qui vous permet de localiser chaque produit et surtout de le stocker suivant des critères précis (par exemple sa fréquence de sortie, ses dimensions, etc.), d’éviter les ruptures ou les surstocks.
  • Une amélioration de gestion de l’information grâce à l’uniformisation et à la mutualisation des données.
  • Une productivité plus poussée avec une automatisation adéquate capable de supporter des cadences continues.
  • Des coûts réduits par une optimisation de la logistique et une automatisation adaptée à vos besoins et donc un ROI plus rapide.
  • Une meilleure qualité de vie au travail (QVT) avec des opérateurs auxquels les tâches à faible valeur ajoutée ont été supprimées pour être faites par des machines, pour qui la répétitivité de certaines n’est plus un problème et par conséquent avec réduction de la pénibilité.
  • Une meilleure image de marque auprès des clients car vous pouvez répondre à leurs attentes avec réactivité, professionnalisme et rapidité. Votre taux d’erreur est largement réduit.

Bref, MTKSA.

En bref, l’automatisation permet l’anticipation des besoins :

  • Livrer le produit voulu à l’endroit voulu
  • Préserver la qualité des services proposés
  • Maîtriser ses coûts.

L’automatisation est là pour fluidifier les flux et les harmoniser à condition de s’équiper de manière adéquate en synergie avec toutes les parties prenantes. Vous ne pouvez pas aménager votre entrepôt sans réfléchir à la manière dont les marchandises vont y entrer : et si le transporteur ne pouvait plus décharger la marchandise de son camion ? 

De même, le WMS doit répondre à vos critères de collecte d’informations ainsi qu’à vos attentes sur l’optimisation de votre intralogistique.

MTKSA est donc à vos côtés pour réfléchir et étudier avec vous ce qui convient le mieux à votre activité. On peut vous proposer plusieurs solutions puis la balle est dans votre camp !

On en parle ? 🙂

Zoom sur le convoyeur automatique

Zoom sur le convoyeur automatique

Le convoyeur automatique est le système de manutention le plus courant utilisé en entrepôt car il va vous permettre de gagner du temps. Faisons le point.

Des entrepôts : des convoyeurs

Définition

D’après le dictionnaire, le convoyeur est un appareil de manutention continue en circuit fermé, servant au transport aérien ou au sol de charges ou de matériaux. Tout est dit, le système est là pour vous faciliter la vie, que ce soit de manière horizontale ou verticale, voire sur plan incliné (eh bien oui, la terre est ronde et non parfaitement plate). 

Il s’agit donc d’opérer l’acheminement des marchandises dans un entrepôt ou dans ses différentes zones logistiques. La manutention continue n’est alors plus effectuée par des opérateurs, l’installation automatisée effectue l’approvisionnement ou le stockage sur la supply chain.

Pendant le transport des marchandises, des opérations peuvent être effectuées.

Les typologies

Les convoyeurs sont nombreux, autant qu’il y a de supply chains. Parmi les plus courants, on peut citer :

  • les convoyeurs à rouleaux pour le transfert de marchandises ou de produits à dimensions contraintes (caisses, boîtes).
  • les convoyeurs à chaînes pour les charges lourdes à cause de leur structure d’appui au sol qui les rend difficilement convoyables sans incident autrement (palettes, containers).
  • les convoyeurs à bandes pour le vrac de produits sur courte distance (mines, carrières, construction, agriculture et agroalimentaire par exemple).
  • les élévateurs à godets pour les carrières par exemple ou dans la sidérurgie pour le levage.
  • les transporteurs à vis sans fin pour des solides de petite taille (granules, cristaux, poudres) ou semi-liquides (pâte, boue) à débit important.
  • les convoyeurs à air comprimé pour les charges légères à grande vitesse.

En entrepôt

Plus généralement, un entrepôt de marchandises utilisera des convoyeurs à rouleaux ou à chaînes. Sur le même principe qu’un tapis roulant (cf. en supermarché lorsque vous faites vos courses et que vous allez à la caisse), le convoyeur se munit d’une bande de roulement à surface lisse, d’une tôle métallique pour son support, un tambour de tête et un de queue générant le mouvement, d’une dispositif de réglage de tension et bien sûr d’un moteur électrique.

De l’utilisation d’un convoyeur automatique

Qu’il soit vertical, horizontal ou sur plan incliné, le convoyeur est très polyvalent. Ses applications sont nombreuses dans un même entrepôt et cela va se définir dès l’étude de projet.

Le transfert des marchandises

En premier lieu, le convoyeur est là pour assurer le lien entre différents points de la plateforme logistique. Il permet de relier deux entrepôts, un entrepôt à une production, d’une production à la zone de stockage… 

Les opérations dans le cycle d’une marchandise

Une marchandise arrive, est stockée, est parfois transformée puis expédiée. De fait, les convoyeurs vont être installés dès les quais puis permettront un lien avec différentes zones de stockage en fonction de la marchandise. Ces marchandises pourront ensuite être acheminées vers des opérateurs logistiques afin de préparer le produit à une expédition à terme. En bref, les convoyeurs assurent la charge et la décharge des produits sans intervention humaine.

Quels avantages ?

L’automatisation a plusieurs finalités que vous aurez comprises :

  • gain financier : si l’investissement initial est lourd (tiens, c’est de circonstance), le ROI est rapide et avec une maintenance régulière, l’automatisation est un investissement de longue durée.
  • gain de productivité : l’automatisation des tâches à faible valeur ajoutée permet de dispatcher les opérateurs vers de nouvelles fonctions et surtout permet des flux continu H24/7J. De plus, les erreurs sont réduites grandement grâce à la gestion automatisée (WMS)
  • gain de sécurité : les opérateurs ne sont plus soumis au port de charge, les accidents sont réduits.
  • adaptabilité : les systèmes peuvent être adaptés quasiment à tous les entrepôts, ils sont modifiables et peuvent accompagner votre évolution logistique.

Votre convoyeur @MTKSA

Chez MTKSA, on réfléchit avec vous sur la solution de mécanisation des flux adaptée à vos besoins. En effet, le convoyage peut aussi s’opérer de manière verticale entre les différents niveaux de votre entrepôt. Là encore, le transfert vertical peut se réaliser grâce à des élévateurs.

Notre mission est de vous aider à automatiser et donc optimiser vos flux de marchandises pour vous faire gagner en productivité et en sécurité.

Le déplacement vertical

Nous avons l’expertise et l’expérience nécessaire pour vous accompagner dans le système qui vous conviendra le mieux. On le sait, les entrepôts peuvent très rarement s’agrandir au sol. Par conséquent, ils prennent de la hauteur à condition d’être équipés d’un système transitique adapté. Sa mission ? Transporter automatiquement les produits vers des lignes sur différents niveaux, les alimenter et assurer les allers-retours tout en préservant vos opérateurs de ces tâches répétitives, fatigantes et risquées.

Le déplacement horizontal

Plusieurs systèmes peuvent s’associer. Il ne suffit pas d’assurer le déplacement des marchandises d’un niveau à l’autre. S’il peut s’effectuer de manière horizontale aussi, c’est même la première étape. En effet, même si vous ne stocker qu’au sol, la manutention n’en reste pas moins éreintante et aujourd’hui, toute perspective d’évolution de votre entreprise passe par une transformation de vos méthodes en vous automatisant. Les convoyeurs sont aussi là pour assurer la charge et le déchargement des produits sur les quais et dans les camions, ils peuvent apporter la marchandise auprès des opérateurs pour l’emballage ou la production.

 

On en parle ? 😉

 

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Guillaume GARCIA

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Guillaume GARCIA

MTKSA est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration de systèmes mécaniques et/ou automatisés dans la manutention et le stockage.

Forte de 10 ans d’expérience et de 63 projets aboutis, l’entreprise propose aussi une offre d’étude et de conseil pour vos attentes et atteindre vos objectifs.

Guillaume GARCIA, maintenance/montage/livraison

Issu d’un parcours classique, Guillaume bascule sur un bac professionnel. Il est entré dans le monde du travail par l’intérim mais ça ne lui convenait pas. Il a rencontré Guillaume (USAL) dans une autre entreprise où il procédait à de la maintenance de voie ferrée, de containers ou de balast… Il trouvait cela très intéressant et a évolué. De simple mécanicien, il a occupé les postes d’usinage, de tourneur fraiseur. Il est monté en compétences pour finir en électricité machines, avec suivi, et montage jusqu’aux essais et à la réception par les clients.

Que fais-tu chez MTKSA ?

Dans cette ancienne entreprise, je n’avais pas de possibilité d’évolution financière. Je suis tombé sur société de conception de machines spéciales pour fabrication tissage, enduction et contrôle. J’en suis parti en 2015 pour rejoindre une entreprise de conception injection plastique avec retrofit de presse à injecter. J’ai alors été approché par MTKSA. Je trouvais cela monotone au départ. J’avais peur de m’ennuyer mais après quelques entretiens avec Hervé, j’ai rejoint son équipe en 2016.

Je m’occupe de la maintenance. Je suis monteur, je mets au point pour MTKSA. Je prends les projets une fois l’étude terminée. Je récupère les pièces, fais le montage, les tests, le débugage en collaboration avec notre bureau d’études. Une fois tout pré-monté dans nos ateliers, je vais chez le client pour le montage final avec une équipe et le contrôle qualité.

Quels outils utilises-tu ?

Je récupère les plans de Guillaume via SolidWorks. Je ne suis pas concepteur, je consulte et je reprends les cotes puis je fais mes rapports sur Office.

Plutôt conception ou retrofit/rewamping ?

Je n’ai pas de préférence. J’aime toutefois manipuler la pièce neuve et aurais plutôt tendance à apprécier la conception, par conséquent.

Petit moment de nostalgie ?

Le projet de la Madeleine était important pour nous. On a su relever tous les défis et problématiques avec une vraie cohérence et une véritable cohésion. C’est pour ça que je me sens bien depuis mes débuts chez MTKSA.

Quelles problématiques rencontres-tu régulièrement ?

La problématique sur les délais est récurrente. Et même si on les tient, on a parfois des surprises car l’environnement final n’est parfois pas suffisamment précisé. Mais j’aime résoudre les soucis !

La communication est cependant le point noir dans les projets. C’est une difficulté inhérente à toutes les entreprises. Je déteste ne pas avoir les informations en temps voulu, ce qui oblige à composer, à s’adapter.

Quel painkiller es-tu ?

Je résous toute problématique de production. J’apporte une solution créative à certains blocages. Si une conception n’est pas adaptée au besoin, je vais réfléchir à une alternative pour résoudre un problème non détecté en amont.

Le mot de la fin : l’ambiance !

Si MTKSA va bien, on va bien aussi.

On est une petite entreprise conviviale, il n’y a pas de barrière hiérarchique et cela permet une vraie communication. Je n’ai jamais connu de société où l’on était autant en phase entre collègues. J’ai la conviction que l’on va tous dans la même direction : vers le bien-être de MTKSA. Le tri se fait naturellement.