Mar 6, 2023 | Mécanisation, Solution automatisation
On est bien d’accord, on ne peut pas tout automatiser. Déjà, parce que cela représente un coût. Ensuite, parce que tout ne le mérite peut-être pas. Automatiser signifie prévoir les besoins à venir.
Le temps de la réflexion
L’automatisation est incontournable aujourd’hui pour toute entreprise. On la retrouve à tous les niveaux, de la technologie la plus insignifiante à la plus imposante. C’est donc à l’entreprise de réfléchir à ce qui lui est nécessaire.
On fait le tour !
Un tel projet demande à analyser l’existant. Il s’agit de mettre en exergue ce qui peut être amélioré par l’automatisation. Ainsi, on étudie :
- les processus logistiques : gestion des stocks, préparation de commandes, organisation du travail
- l’analyse des flux actuels pour anticiper ceux à venir
- l’utilisation des espaces : densité de stockage, agencement des postes de travail, pertes d’espaces…
- les procédures de travail : productivité, sécurité, pénibilité…
- les moyens technologiques déjà en place : logiciels, systèmes…
Cet état des lieux va permettre l’analyse de l’intralogistique et les possibilités et besoins d’optimisation.
On se demande pourquoi
La première étape validée, il est temps de penser aux objectifs à long terme à atteindre. Les solutions logistiques dépendent de ceux-ci :
- Quelles sont les perspectives de croissance ?
- Quelle sera la stratégie commerciale ?
- Quel ROI doit permettre cet automatisation et dans quel délai ?
- Quelle est la capacité d’investissement dans l’automatisation ?
Ces interrogations sont nécessaires, réfléchir aux objectifs doit aider à déterminer quelle automatisation correspond aux besoins de l’entreprise.
On se projette
Concevoir l’aménagement et le plan de réalisation se font avec le prestataire qui sera choisi pour vous accompagner dans ce changement. De fait, en connaissant votre logistique actuelle, en ayant analysé vos flux et en connaissant vos objectifs, vous pourrez rédiger un cahier des charges très précis.
De fait, l’entreprise doit insister sur deux points : la définition des processus cibles et les équipements automatisés qui doivent être mis en place.
Le temps du changement
Il faut aussi comprendre quelles différences il y a entre un entrepôt manuel et un automatisé.
Dilemme pas si cornélien
D’un côté, un entrepôt manuel est facile à redimensionner, on peut recruter ponctuellement des opérateurs pour les pics saisonniers. Les processus sont simples à comprendre et à gérer. Il convient à de petites quantités de marchandise et de stockage. Toutefois, les erreurs sont fréquentes surtout lors de la préparation des commandes, et la main-d’œuvre peut représenter un coût élevé.
De l’autre, l’automatisation réduit les coûts d’exploitation notamment avec une superficie et un fonctionnement à cadences élevées. De même, il réduit les erreurs et la pénibilité tout en améliorant la sécurité. Enfin, dans un secteur où le recrutement est tendu, l’automatisation vient pallier la problématique. L’investissement peut être élevé mais est amorti par les économies dans les coûts de fonctionnement. En revanche, l’automatisation ne se fait pas sans interruption de l’activité. Il faut donc prévoir la transition progressivement autant que possible.
Tu veux ou tu veux pas ?
Les principales raisons de l’automatisation sont donc la réduction des coûts d’exploitation et l’augmentation de la productivité. Les avantages sont effectivement nombreux :
- réduction des coûts et augmentation de la productivité
- réduction du nombre d’erreur et augmentation de la qualité de service
- réduction de la pénibilité tout en recentrant les opérateurs sur des tâches à plus forte valeur ajoutée
Par où commencer ?
Chaque étape de la supply chain peut être automatisée :
- réception et expédition des marchandises
- stockage
- préparation des commandes et emballage
- la gestion des flux et leur analyse
De même, il y a plusieurs niveaux d’automatisation, allant du simple logiciel de machine learning aux engins et véhicules automatisés.
Amateur ou initié ?
Un logiciel d’apprentissage automatique par des algorithmes va apprendre de lui-même les données qu’on lui donne à analyser. Ce logiciel pourra aider à traiter les commandes, à fluidifier les opérations et surtout, d’apprendre des expériences passées pour anticiper les situations à venir. Ces logiciels peuvent être couplés à des robots qui prendront en charge des tâches manuellement pénibles.
Dès lors, les véhicules guidés automatisés (AVG) peuvent intégrer l’intralogistique : autonomes, ils vont s’occuper de la manutention et du stockage. ils sont contrôlés et programmés par un logiciel. Ces engins vont réduire les coûts de main-d’œuvre, améliorer la sécurité et augmenter la productivité autant que de réduire les délais : les AGV peuvent travailler à des cadences soutenues.
Enfin, le top du top, c’est de couronner cette automatisation d’un système de gestion d’entrepôt, un WMS. Ce dernier va automatiser l’ensemble de l’intralogistique et comprend toutes les procédures de gestion des stocks dont la réception, le stockage, le suivi et l’expédition.
What else ?
Bien évidemment, le tout s’accompagne généralement d’un système de convoyeurs, de palettiseurs, de transstockeurs… Ces engins de manutention, de levage et de stockage sont extrêmement courants dans les entrepôts ayant une supply chain lourde. Grâce à ces engins, les marchandises suivent les circuits. Ils regroupent plusieurs avantages : simplicité (ordre en un clic), précision, vitesse.
Aime ta méca… ah non, MTKSA !
Rien de tel qu’un prestataire en intralogistique globale ! Par conséquent, on n’hésite pas à vous dire de nous contacter 😉
De la réflexion à la mise en place du système qui correspond à vos attentes, nos équipes sont aux petits soins pour remplir votre cahier des charges et répondre à vos interrogations.
Alors, vous hésitez encore ?
Sep 21, 2022 | Bureau d'étude intralogistique, Marque employeur
MTKSA est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration de systèmes mécaniques et/ou automatisés dans la manutention et le stockage.
Forte de 10 ans d’expérience et de 63 projets aboutis, l’entreprise propose aussi une offre d’étude et de conseil pour vos attentes et atteindre vos objectifs.
Jean-Baptiste FAVEL, chef de projet technique
JB, de son surnom, est ingénieur de formation en alternance, possède un DUT génie mécanique et sort d’une école d’ingénieur. Il a passé 6 ans dans deux entreprises différentes avant d’embarquer dans l’aventure MTKSA comme chef de projet.
Son arrivée s’est faite pour le repas de Noël : trop top !
Que fais-tu chez MTKSA ?
Je suis chef de projet technique avec une spécialisation en mécanique. Je supplée Stéphane et Hervé sur la gestion des projets clients et fais le lien entre le bureau d’étude, la direction et le client.
A la validation d’un projet, je valide le projet et suis les projets qui durent entre 6 et 12 mois.
Quels outils utilises-tu ?
J’utilise PMI et SolidWorks pour le dessin. Au quotidien, mon outil va dépendre du stade d’avancement du projet. D’abord, il y a beaucoup de conception. Ensuite viendra le choix des solutions techniques, puis celui du suivi et de la gestion des chantiers.
Plutôt conception ou retrofit/rewamping ?
Je préfère la conception ! Il est bien plus intéressant de relever le défi de la page blanche. Partir de zéro permet d’avoir les mains libres pour construire un projet cohérent.
Petit moment de nostalgie ?
Justin Bridou !
J’ai travaillé avec une équipe hors du commun. Mené de A à Z, c’était mon premier projet et a été une réussite.
Quelles problématiques rencontres-tu régulièrement ?
Les problèmes d’approvisionnement et de délais dûs au contexte global actuels sont des problématiques récurrentes.
Quel painkiller es-tu ?
Nous apportons des solutions pour faciliter les flux et réduire la pénibilité des techniciens et opérateurs.
Le mot de la fin : l’ambiance !
Le jour de l’entretien, il fallait avoir de l’humour pour être embauché !
JB se rappelle de son entretien avec le sourire. Il en a apprécié la transparence et a vite ressenti l’ambiance dans laquelle il allait évoluer.
Juil 21, 2022 | Solution automatisation
Chaque entreprise a un besoin propre. Aussi faut-il réfléchir à vos attentes avant d’entreprendre l’automatisation de vos chaînes de production. Ensuite, il y a des facteurs à ne pas négliger lors de son étude. Petit tour d’horizon.
Exprimer le besoin
L’industrie 4.0 est là. Avec elle, des machines et systèmes de plus en plus performants et en constante évolution. De fait, cette industrie doit répondre à votre besoin et les solutions ne manquent pas. Les marques d’API (automates programmables industriels) sont légion et en leur sein, leurs modèles sont aussi nombreux qu’il y a de puissance et d’attentes de la part de leurs clients.
Donc, tout projet d’automatisation commence par la clarté du besoin et la communication entre les différents acteurs. Suivant l’origine de la demande (interne ou externe), suivant sa précision, le champ des possibilités diffère. En connaissant le commanditaire comme l’utilisateur final, on peut cibler la machine.
Quand le client est extérieur, la contrainte reste le délai et la complexité de la mise en œuvre ainsi que son coût.
De plus, les exigences réglementaires et normatives sont des obligations légales même si elles ne sont pas spécifiées dans le cahier des charges. Il faut donc les avoir toujours en tête car elles peuvent avoir un impact considérable sur le projet.
Une fois la synthèse écrite pour ces éléments non-techniques et validée par l’ensemble des acteurs, la rédaction du cahier des charges techniques peut commencer.
Les critères techniques
Comme dit précédemment, à chaque entreprise son système automatisé. Dès lors, le système doit répondre aux besoins de l’entreprise et avoir des caractéristiques spécifiques. Parmi les critères indispensables, on peut citer :
Ergonomie & adaptabilité
L’écosystème doit être intuitif avec un logiciel de programmation efficace afin de gagner du temps lors d’opérations de modernisation.
Lorsque lesdites modernisations doivent avoir lieu, c’est un temps supplémentaire à réfléchir pour le développement, qu’il s’agisse de contraintes normatives ou d’un besoin opérateur par l’ajout de matériel.
Vitesse & entrées/sorties
La vitesse d’une machine à l’autre n’est pas la même. Vos attentes déterminent la vitesse nécessaire et donc la machine. Il est important d’étudier les entrées et sorties de vos lignes. A l’instar de la vitesse, votre supply chain définit l’automate correspondant. L’étude des entrées/sorties numériques et analogiques demandées et il convient d’ajouter une marge supplémentaire pour prévoir une augmentation de production.
Modularité, connectivité & pérennisation
Il y a des API monoblocs ou modulaires. Ces derniers sont les plus courants car beaucoup plus souples et parce qu’ils sont modulaires, ils peuvent embarquer plusieurs calculateurs à des emplacements variés tout comme ils acceptent une variété de cartes : entre 256 cartes E/S pour de l’entrée de gamme à plus de 8000 en haut de gamme. Et tout peut y être intégré sans parler de la connectivité sur la carte mère, voire en carte spécifique configurée par ordinateur et dirigée par l’homme.
Ensuite, la digitalisation est un outil avantageux avec le bon contrôleur et les bonnes spécificités. La connectivité ne sera pas la même sur le terrain que dans un entrepôt.
L’obsolescence programmée des machines, plus précisément des éléments qui la composent, exige d’avoir un partenaire ayant une parfaite connaissance de l’évolution industrielle afin qu’il vous propose et étudie avec vous une modernisation de votre système. Son amélioration doit être réfléchie en amont car plus vous tarderez à intervenir et plus les pièces de rechange seront difficiles à trouver.
Or, procéder au revamping de vos machines ne peut qu’être bénéfique à tous et être une preuve de votre engagement RSE.
Le critère Ressources
Parmi les autres critères, il y en a d’autres pas moins négligeables que la technique.
Côté finances
L’investissement initial dans une automatisation est conséquent. Certes, vous pouvez entrer en négociation avec le fabricant, mais la discussion doit être équilibrée et juste. Aussi, ne rognez pas sur le contrôleur et la maintenance des systèmes. Choisir une machine qui n’est pas dernier cri n’est pas un problème. Ne pas choisir la maintenance à long terme de l’équipement, en revanche, aura bien plus de conséquences malheureuses.
De même, le ROI est important dans la mise en place d’une automatisation ou d’un changement de partenaire : changer de partenaire, c’est changer de programmation.
Côté humains
L’un des plus grands bénéfices d’une automatisation est le bien-être des collaborateurs, des opérateurs. En effet, les opérations que vous allez confier à des machines représentaient jusque-là 40% du temps de travail de vos employés. Dès lors que votre système automatisé sera opérationnel pour s’occuper des tâches à faible valeur ajoutée, ils pourront se recentrer sur leurs véritables compétences et réduire les épisodes de manutention et de répétitivité des tâches.
Côté partenaire : pourquoi pas MTKSA ?
Le SAV, la maintenance et la disponibilité des pièces de rechange voire de modernisation d’un partenaire lui donnera une meilleure visibilité que ses concurrents. C’est par sa communication et son accompagnement qu’il peut se démarquer sur ce marché. N’avoir qu’un seul interlocuteur de la réflexion de votre projet jusqu’à sa tenue à long terme est aussi gageure d’une certaine réactivité et connaissance du terrain.
Enfin, ce partenaire saura vous conseiller lors du développement de nouvelles fonctionnalités, d’opérations de revamping, de formations de vos équipes ou tout simplement dans la gestion de la maintenance.
MTKSA est le couteau-suisse qui répond à vos attentes partenariales.