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Maintenance du transtockeur automatisé : les points de contrôle et de vigilance

Maintenance du transtockeur automatisé : les points de contrôle et de vigilance

La maintenance du transtockeur automatisé est un enjeu crucial pour assurer la performance et la sécurité de ces systèmes indispensables au sein de l’industrie moderne. Dans cet article, nous aborderons les points de contrôle et de vigilance essentiels pour garantir la fiabilité et la pérennité de votre transtockeur. En abordant les normes en vigueur, la prévention des risques et les bonnes pratiques de maintenance, vous pourrez optimiser la gestion de vos équipements et réduire les incidents liés à leur utilisation.

Alors, qu’attendez-vous pour plonger dans l’univers passionnant de la maintenance des transtockeurs automatisés ? Découvrez les secrets d’une maintenance réussie, les risques majeurs à surveiller et les astuces pour mettre en place un plan de mesure des risques adapté. Restez avec nous pour un tour d’horizon complet des points de contrôle et des stratégies pour assurer la longévité de votre transtockeur.

Les normes et la prévention des risques

Comme un airbag dans une voiture, les normes et la prévention des risques sont essentielles pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement de votre transtockeur automatisé. Dans cette section, nous allons explorer les réglementations clés et les stratégies pour maîtriser la prévention des risques.

Les réglementations et normes essentielles

Les transtockeurs automatisés sont soumis à diverses réglementations et normes pour garantir la sécurité des opérateurs et la fiabilité des équipements. Parmi les normes les plus importantes, on retrouve les normes ISO (Organisation internationale de normalisation) et les directives européennes sur la sécurité des machines.

Par exemple, la norme ISO 12100:2010 fournit des lignes directrices pour la conception et la fabrication de machines sûres, tandis que la directive européenne 2006/42/CE établit les exigences minimales de sécurité pour les machines commercialisées au sein de l’Union européenne. 

Le respect de ces réglementations permet non seulement de prévenir les accidents, mais aussi de se conformer aux obligations légales et d’éviter d’éventuelles sanctions.

Maîtriser la prévention des risques efficacement 

Pour maîtriser la prévention des risques, il est essentiel de suivre un processus systématique et structuré. Voici quelques étapes clés pour y parvenir :

  1. Analyser les risques : Évaluez les dangers potentiels associés à votre transtockeur automatisé, en considérant les aspects mécaniques, électriques et fonctionnels. 
  2. Mettre en place des mesures de prévention : Selon l’analyse des risques, mettez en œuvre des mesures pour minimiser ou éliminer les dangers identifiés. Ces mesures peuvent inclure des modifications de conception, des protections mécaniques ou des procédures opérationnelles.
  3. Former le personnel : Assurez-vous que les opérateurs et le personnel de maintenance sont correctement formés et conscients des risques associés au transtockeur automatisé. La formation doit aborder les procédures de travail sécurisées, les protocoles d’urgence et les méthodes de prévention des accidents.
  4. Réviser régulièrement les procédures de prévention : Il est important de vérifier périodiquement l’efficacité des mesures de prévention et d’adapter les procédures en fonction des retours d’expérience et des évolutions technologiques.

En suivant ces étapes, vous pourrez maîtriser la prévention des risques et assurer un environnement de travail sécurisé pour vos équipes et un fonctionnement optimal de votre transtockeur automatisé.

Sur la piste des risques majeurs du transtockeur automatisé 

Risques mécaniques : méfiez-vous des pièges cachés

Ils peuvent survenir en raison de pièces usées, de défauts de fabrication ou d’assemblage, ou encore d’une mauvaise utilisation de l’équipement. 

Les accidents les plus courants sont : 

  • Les écrasements, 
  • Les coupures, 
  • Les coincements et 
  • Les chutes d’objets. 

Pour prévenir ces risques, il est indispensable de procéder à des inspections régulières, de remplacer les pièces défectueuses et de veiller à la bonne utilisation du transtockeur. 

Risques électriques : attention, haute tension ! 

Les transtockeurs automatisés, fonctionnant avec des composants électriques et électroniques, sont susceptibles de provoquer des courts-circuits, des surchauffes, voire des incendies. Pour limiter ces risques, assurez-vous que les installations électriques sont conformes aux normes en vigueur et que les câbles et connexions sont en bon état. 

La mise en place d’une procédure de verrouillage et d’étiquetage pour les opérations de maintenance est également cruciale, comme le recommande l’OSHA.

Risques liés au fonctionnement : le cœur de la machine 

Les dysfonctionnements, tels que les erreurs de programmation, les problèmes de synchronisation ou les pannes de capteurs, peuvent entraîner des arrêts inopinés, des collisions ou des défaillances du système. 

Pour prévenir ces risques, il est nécessaire de surveiller attentivement le fonctionnement du transtockeur, de procéder à des contrôles réguliers des logiciels et des capteurs et de former le personnel à la bonne utilisation de l’équipement.

L’art de définir un plan de mesure des risques

Pour maîtriser la maintenance des transtockeurs automatisés, il est essentiel de définir un plan de mesure des risques. Cette démarche structurée permet d’identifier les sources de risques, d’évaluer leur niveau de danger et de mettre en place une stratégie adaptée pour les prévenir et les gérer.

Identifier les sources

La première étape consiste à détecter les sources potentielles de risques. Une analyse approfondie du transtockeur automatisé et de son fonctionnement est nécessaire pour repérer les éléments susceptibles de causer des incidents. 

L’usure des pièces mécaniques, les dysfonctionnements électriques ou les problèmes logiciels doivent être particulièrement considérés. Il est également important de prendre en compte l’environnement de travail et les interactions avec d’autres équipements ou opérateurs.

Mesurer et analyser : l’échelle du danger 

Une fois les sources de risques identifiées, il est crucial de les évaluer pour déterminer leur niveau de danger. Cette évaluation doit prendre en compte la probabilité d’occurrence, la gravité des conséquences et la fréquence d’exposition. Plusieurs méthodes d’analyse des risques sont disponibles, comme l’AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité) ou l’arbre des causes.

La stratégie gagnante : prioriser et planifier les actions

Enfin, l’élaboration d’une stratégie de prévention et de gestion des risques doit être basée sur les résultats de l’évaluation. Les actions à mener doivent être priorisées en fonction de leur impact potentiel sur la sécurité et la performance du transtockeur automatisé. Il est recommandé de mettre en place des mesures de prévention, de protection et d’intervention adaptées.

Par exemple, dans le cas d’un risque mécanique lié à l’usure d’une pièce, une action préventive consisterait à surveiller régulièrement l’état de cette pièce et à la remplacer avant qu’elle ne cause une défaillance. De plus, des procédures d’intervention en cas d’urgence doivent être prévues pour réagir rapidement et efficacement en cas d’incident.

En suivant ces étapes clés, vous pourrez définir un plan de mesure des risques solide et adapté à votre transtockeur automatisé, garantissant ainsi sa fiabilité et sa sécurité sur le long terme.

Points de contrôle et de maintenance à connaître

Pour assurer la performance et la sécurité de votre transtockeur automatisé, il est essentiel de mettre en place un programme de maintenance rigoureux. Dans cette section, nous allons explorer les différents types de contrôles à effectuer pour détecter les anomalies, assurer le bon fonctionnement et lutter contre l’usure.

Les contrôles visuels : détecter les anomalies

Les contrôles visuels sont une étape fondamentale de la maintenance préventive. Ils permettent d’identifier rapidement d’éventuelles anomalies telles que des déformations, des fissures ou des signes d’usure excessive. 

Pour optimiser ce processus, il est recommandé de suivre une liste de vérification spécifique à votre équipement, en incluant les éléments critiques tels que les câbles, les poulies, les rails de guidage et les dispositifs de sécurité.

Une étude réalisée par l’Institut National de Recherche et de Sécurité a montré que les contrôles visuels réguliers contribuent à réduire significativement les accidents du travail liés aux équipements industriels.

Les contrôles fonctionnels : assurer le bon fonctionnement 

Outre les contrôles visuels, il est crucial de réaliser des contrôles fonctionnels pour s’assurer que le transtockeur automatisé fonctionne correctement. Ces tests incluent :

  • La vérification des capteurs
  • Le contrôle des moteurs
  • L’inspection des systèmes de freinage
  • La vérification des dispositifs de sécurité

Les contrôles fonctionnels permettent de détecter les problèmes de performance qui pourraient être la conséquence d’un mauvais réglage ou d’un dysfonctionnement interne.

Les contrôles périodiques : lutter contre l’usure

Enfin, les contrôles périodiques sont indispensables pour lutter contre l’usure et garantir la longévité de votre transtockeur automatisé. Ces contrôles comprennent l’inspection des pièces mécaniques, l’analyse de l’huile, le graissage et le remplacement des composants usés.

Selon une étude de l’Université de Technologie de Delft, les contrôles périodiques peuvent prolonger la durée de vie des équipements industriels de 20 % en moyenne.

En résumé, une maintenance rigoureuse et régulière des transtockeurs automatisés est essentielle pour garantir leur fiabilité et leur sécurité. En mettant en place des contrôles visuels, fonctionnels et périodiques, vous contribuerez à la pérennité de votre équipement et à la réduction des risques liés à son utilisation.

Recommandations pour une maintenance réussie

Pour garantir la performance et la longévité de votre transtockeur automatisé, il est essentiel de suivre des recommandations de maintenance spécifiques. 

Dans cette partie, nous vous présentons trois axes majeurs pour mener à bien la maintenance de votre transtockeur : planification, formation du personnel et procédures d’intervention adaptées.

Planifier la maintenance efficacement

La planification de la maintenance est une étape clé pour optimiser les ressources et réduire les temps d’arrêt. Une étude de l’Université de Cambridge montre que la planification proactive de la maintenance peut réduire les coûts de 12 à 18 %. Il est donc crucial d’établir un calendrier de maintenance préventive, en tenant compte des spécificités de votre transtockeur et de votre secteur d’activité.

D’abord, il convient de déterminer les tâches de maintenance à réaliser et leur fréquence. Cela inclut les contrôles visuels, les tests fonctionnels et les contrôles périodiques. Ensuite, il est important de répartir ces tâches de manière équilibrée dans le temps, en veillant à ne pas surcharger les équipes.

Investir dans la formation du personnel

Une formation adéquate du personnel est essentielle pour assurer la sécurité et l’efficacité de la maintenance du transtockeur. Il est recommandé de mettre en place des programmes de formation réguliers, couvrant à la fois les aspects théoriques et pratiques de la maintenance. 

Cela permettra au personnel de maîtriser les procédures de contrôle, les techniques de diagnostic et les méthodes d’intervention sur les différents éléments du transtockeur.

Mettre en place des procédures d’intervention adaptées

Enfin, il est crucial d’établir des procédures d’intervention claires et adaptées aux besoins spécifiques de votre transtockeur. Ces procédures doivent décrire en détail les étapes à suivre en cas de dysfonctionnement ou de panne, ainsi que les mesures de sécurité à respecter.

Par exemple, dans le cas d’une panne électrique, il est primordial de couper l’alimentation électrique avant toute intervention, de vérifier l’absence de tension et de respecter les distances de sécurité. De même, pour un problème mécanique, il est important de suivre les consignes du fabricant et de s’assurer que les outils appropriés sont utilisés.

Une maintenance réussie repose sur une planification rigoureuse, une formation adéquate du personnel et des procédures d’intervention bien établies. En suivant ces recommandations, vous pourrez assurer la performance et la longévité de votre transtockeur automatisé, tout en préservant la sécurité de vos équipes.

Adoptez une maintenance de transtockeur automatisé irréprochable

En résumé, assurer une maintenance efficace et sécurisée du transtockeur automatisé est essentiel pour garantir la performance et la longévité de ces équipements cruciaux pour l’industrie. En respectant les normes en vigueur, en mettant en place un plan de mesure des risques et en suivant les points de contrôle et les recommandations pour la maintenance, vous êtes sur la bonne voie pour optimiser la gestion de vos équipements et minimiser les incidents liés à leur utilisation.

Si vous souhaitez bénéficier d’une expertise complète en matière de maintenance de transtockeurs automatisés, notre équipe chez MTKSA est là pour vous accompagner. Nous offrons des services adaptés à vos besoins, tels que l’audit de vos équipements, la mise en place de programmes de maintenance préventive et la formation de vos équipes. 

N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de vos besoins spécifiques et découvrir nos solutions. Ensemble, nous ferons en sorte que votre transtockeur automatisé soit toujours au sommet de sa performance.

Ils ont choisi MTKSA ! – Nextpharma

Ils ont choisi MTKSA ! – Nextpharma

MTKSA & Nextpharma

MTKSA est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration de systèmes mécaniques et/ou automatisés dans la manutention et le stockage.

Forte de 10 ans d’expérience et de 63 projets aboutis, l’entreprise propose aussi une offre d’étude et de conseil pour vos attentes et atteindre vos objectifs.

Etude de cas

Nextpharma est une société de développement et de fabrication en produits pharmaceutiques sur les marchés internationaux. Ils fournissent un large panel de services pharmaceutiques sur l’ensemble de la supply chain, ainsi que le développement du secteur. Ils peuvent aussi intervenir dans d’autres domaines : essais cliniques, services analytiques, fabrication commerciale, conditionnement dans une large gamme de formes posologiques. Le chiffre d’affaires de cette société en 2020 dépasse les 35 millions d’euros.

Jean-Marie Lallu y est responsable des projets techniques.

Contexte : projet initial et enjeux.

Nextpharma possède un magasin automatique et a un contrat de maintenance avec une entreprise. Ladite entreprise est le constructeur et le fabricant du système en place. Jean-Marie Lallu l’a consulté, en tant que fournisseur historique, afin de moderniser l’installation. Ses tarifs et ses délais se sont révélés élevés.

C’est tout simplement via un moteur de recherche que J.-M. Lallu découvre MTKSA. Un doute subsiste : il ne connaît ni l’entreprise, ni leur capacité d’intervention sur leurs installations. Ce doute sera vite éludé !

Le degré de satisfaction du client 

Jean-Marie a apprécié la polyvalence de MTKSA. Il les trouve en capacité de répondre sur tous les domaines techniques de ses installations, tant sur la partie mécanisme que sur les automatismes ou la partie électrique. S’il les recommande chaudement, Nextpharma les consulte spontanément sur nombre de dossiers en cours. 

Au niveau des tarifs, MTKSA se positionne au-dessus du lot en proposant des tarifs compétitifs. En termes de réactivité de réponse, Nextpharma a apprécié leur rapidité par téléphone ou par mail. Si les chiffrages demandent du temps, les délais restent corrects et apportent de véritables réponses.

Le mot de la fin

Ils sont réactifs et compétitifs.



    Ils ont choisi MTKSA ! – Nextpharma

    Norme EN528 : le point de vue de l’expert sécurité

    Veramac est spécialisé dans l’inspection des installations électriques/incendie/gaz, des machines, équipements de travail ou sous pression, appareils de levage. Leurs interventions se font dans le respect des réglementations en vigueur et ils accompagnent leurs clients dans les projets industriels. Veramac réalise ces prestations depuis janvier 2013 et compte 8 personnes dont 6 techniciens spécialisés.

     

    Leur philosophie ? Proposer des missions de qualité avec des personnes expérimentées pour être force de proposition.

    MTKSA & Veramac

    Greg BERTRAND travaille dans cet organisme de contrôle et de prévention en tant que spécialiste de la conformité des machines. Il nous explique aujourd’hui son rôle de manière générale, puis plus particulièrement pour MTKSA.

     

    La réglementation impose des référentiels tant pour le constructeur que pour l’utilisateur afin d’être sûr respectivement de construire et d’acheter une machine conforme. G. Bertrand accompagne donc ses clients sur toutes ces démarches, notamment les constructeurs pour les aider à atteindre ces objectifs. Il est également présent en assistance technique, sur des questions particulières orientées vers la sécurité.

     

    “J’adore les moutons à 5 pattes et on le fait bien depuis 10 ans !”

    Pour MTKSA, Veramac assure deux types d’interventions :

    • Audits de conformité sur transtockeurs existants afin de dresser un état des lieux de l’équipement
    • Assistance technique pour les problématiques des projets clients afin d’apporter une solution réglementaire.

    La norme EN528

    Les normes sont constituées par l’AFNOR. L’organisme convoque des spécialistes et compose des collèges pour discuter des préconisations pour certains types d’équipements. 

     

    Parmi ces normes, il y en a de plusieurs types :

    • A : fondamentales, s’appliquent à toutes les machines pour évaluer et réduire les risques
    • B : générales
    • C : visent des produits bien plus spécifiques, traitant aussi des transtockeurs.

     

    Enfin, la norme EN528 fait suite au dernier collège de spécialistes en 2021, applicable à tous les transtockeurs neufs mis en service à partir de cette date. Lourde de 121 pages, G. Bertrand va nous aider à distinguer les points essentiels, l’impact sur les machines ainsi que les incidences pour la modification d’une machine par les industriels.

    Petit topo

    Comme tout bon roman ou document bien formulé, la norme se dote d’un glossaire et de définitions pour que tout le monde utilise le même langage !

     

    Ensuite sont détaillées les préconisations de manière très précises telles que les limites de vitesse pour les machines ou encore les charges maximales. Pour rédiger cette norme et l’éditer, le collège d’experts s’est basé sur plusieurs ressources telles que :

    • l’évolution de la technique
    • la rapidité des systèmes de sécurité produits par les constructeurs de matériels
    • l’historique des accidents de travail pour faire évoluer la norme ainsi que les éléments à prendre en compte pour la prévention des risques.

    Modification machine : qu’est-ce que ça change ?

    Auparavant, on ne s’interrogeait pas suffisamment lorsqu’une modification était demandée ou faite. Cette méthode était floue. Le législateur a donc édité un guide qui traite spécifiquement de ce qu’est une modification de machine.

     

    Cela commence par la notion même de l’application définie : quand une machine est conçue, elle a une application. Cette notion est fondamentale car s’il n’y a pas d’application, ce n’est pas une machine ! Par exemple, un robot seul n’est pas une machine. Mais si vous l’intégrez dans un îlot avec un convoyeur et un centre d’usinage, le robot a une application globale comme transférer les pièces.

     

    Modifier l’application d’une machine existante induit obligatoirement une nouvelle phase de certification et donc, de nouvelles formalités de mise sur le marché. En revanche, une modification mineure telle que l’ajout d’un écran ne remet pas en cause sa conformité puisque vous ne remettez pas en cause l’application de la machine !

     

    La modification d’une machine entraîne-t-elle la remise en question de son application ? Si non, pas de nouvelle déclaration de conformité, mais il faut refaire un dossier pour le suivi de la vie de la machine, qui conservera son niveau de sécurité actuel.

    Quid du “revamping” ?

    Le revamping, c’est intervenir pour accroître les performances d’une installation ou l’adapter à de nouvelles contraintes, exigences techniques ou réglementaires. Il s’agit de rendre l’installation pérenne et assurer son bon fonctionnement dans le respect des normes en vigueur.

    Toutefois, cela n’implique pas obligatoirement la mise en conformité. Or, si la solution proposée demande un renouvellement ou une modification de la machine, le constructeur se doit de rédiger une déclaration de conformité, avec plaque CE, et la rédaction d’une notice complète d’utilisation afin d’assurer la sécurité.

    Toutes les machines sont-elles réglementées ?

    A quelques exceptions près puisque la directive européenne exclut certains équipements tels que les véhicules à moteur (bateaux), les armes à feu, les machines conçues à des fins de recherche pour une utilisation temporaire en laboratoire.

    EN528, opportunité ou contrainte ?

    La norme EN528 est naturellement une contrainte. Pour les experts, aujourd’hui, ils en font trop. En effet, la directive machine dit de prendre en compte le comportement humain raisonnablement prévisible. Dans sa démarche, G. Bertrand essaie de faire en sorte que la sécurité ne repose pas que sur la machine, mais aussi sur l’humain. Il essaie donc d’intégrer ce facteur puisque l’opérateur a de l’intelligence et des émotions qui peuvent l’amener à des actions parfois incohérentes. C’est là que la machine peut proposer une réponse adéquate.

    Vérification et mise en conformité

    A la suite d’un audit, si le rapport préconise une mise en conformité, Veramac accompagne cette mise en conformité de manière itérative.

    Dans le cas d’une machine inapte, Greg BERTRAND va proposer un plan d’actions avec accompagnement sur les différentes solutions. Il expliquera comment et pourquoi l’amélioration est possible. Une fois toutes les actions entreprises, il refait un audit et remet un rapport vierge si tout est conforme.

     

    Et dans son travail, Greg Bertrand se sent chanceux de pouvoir travailler en transversalité avec des bureaux d’études, des ingénieurs, des mécaniciens ou encore des électriciens… Pour lui, c’est tant intéressant qu’enrichissant !



    Des normes applicables aux transtockeurs & convoyeurs

    Des normes applicables aux transtockeurs & convoyeurs

    La décision d’installer un système automatisé se traduit par la rédaction d’un cahier des charges exhaustif. Ce genre de machine répond à des normes, tant européennes que françaises (généralement il s’agit d’ailleurs de translation de directives européennes à l’échelle du territoire national). 

    Des normes d’installation

    Les structures de stockage sont des équipements de travail et donc soumises au code du travail. Les normes françaises AFNOR listent les règles de sécurité et de conception des installations. L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) est une association loi 1901 à but non lucratif créée en 1947 sous les auspices de la Sécurité Sociale. Ils ont notamment analysé et rédigé des articles concernant les différentes normes pour les installations automatisées de stockage, les risques liés aux machines, les caractéristiques et bonnes pratiques en entreprises… L’INRS propose par ailleurs des formations à ces sujets.

    La conception des systèmes

    En termes de systèmes de rayonnages, les normes NF EN 15 512, 15 620, 15 629 et 15 878 s’appliquent. Ainsi :

    • la norme NF EN 15512 traite de la conception et des modes de calcul des structures et résistances mécaniques des différents composants des rayonnages à palettes.
    • la NF EN 15620 traite des tolérances, déformations et jeux à appliquer aux rayonnages en fonction des différentes classes de chariots
    • la NF EN 15878 définit l’ensemble des terminologies et définitions des types de stockage, des supports de charge et des appareils de manutention…

    La norme NF EN 15 629

    Cette norme traite de l’environnement et de la nature des charges stockées. Elle va d’ailleurs venir appuyer le cahier des charges lors de l’étude des flux et de l’exploitation logistique.

    En effet, le cahier des charges précisent les spécificités techniques de l’exploitation pour réaliser un système de rayonnage ainsi que les recommandations/critères de sélection du prestataire. 

    Plus le système sera étudié, analysé et réfléchi en amont, plus la maintenance sera aisée, le personnel en sécurité et le matériel maintenu en bon état de fonctionnement.

    Des normes d’utilisation

    Le Code du travail définit les conditions dans lesquelles ces systèmes doivent être utilisés, notamment pour la sécurité des opérateurs. En effet, l’employeur a une obligation de sécurité et doit prendre “les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs” (article L4121-1 du Code du travail).

    La sécurisation des structures

    Au travers de différents articles du Code du travail, l’employeur se doit de mettre à la disposition de ses employés l’équipement nécessaire, adapté et approprié au travail à faire. L’entretien des installations fait l’objet d’une maintenance régulière et obligatoire dont chaque visite fait l’objet d’un compte-rendu écrit.

    De plus, l’employeur a équipé ses salariés en fonction du travail, de l’établissement et de l’utilisation des machines. Ces équipements de travail sont conformes à la réglementation et répondent aux besoins du poste.

    Le montage et démontage des équipements sont réalisés en suivant les instructions du fabricant. Et toute remise en service après une opération de maintenance ayant nécessité un démontage doit être précédée d’un essai afin de vérifier le bon fonctionnement des machines.

    A l’instar d’une remise en service, la vérification initiale est obligatoire afin de s’assurer d’une installation conforme aux spécifications prévues. Cette vérification initiale est donc réalisée dans les mêmes conditions que les vérifications périodiques prévues.

    La sécurité des opérateurs

    L’employeur a une obligation de sécurité envers ses salariés. Ces mesures incluent les actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation et la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.

    De par l’obligation générale de sécurité (L4121-1), il doit :

    • éviter les risques
    • évaluer ceux qui ne peuvent être évités
    • combattre les risques à la source
    • adapter le travail à l’homme
    • prendre en compte l’état d’évolution de la technique
    • remplacer ce qui est dangereux
    • planifier la prévention
    • prendre des mesures de protection collective en priorité sur l’individuel
    • donner des instructions appropriées aux travailleurs

    Ensuite, compte tenu de la nature des activités, il évalue les risques pour la santé et la sécurité. Cela comprend aussi les procédés de fabrication, de manutention et de production. Après cette évaluation non exhaustive, il met en œuvre des actions de prévention et des méthodes de travail garantissant un meilleur niveau de protection. 

    La sécurité de tous

    Pour assurer la sécurité des employés comme le bon fonctionnement des machines, des formations de sécurité doivent être proposées aux opérateurs afin de les sensibiliser aux risques, par exemple.

    Ils seront formés, en fonction de leur poste, aux contrôles réguliers des systèmes de stockage ou à la vérification périodique des installations.



    De la maintenance des convoyeurs par un spécialiste

    De la maintenance des convoyeurs par un spécialiste

    S’équiper d’un système automatisé afin de répondre aux attentes techniques et de production d’une entreprise exige un niveau de maintenance accru auquel vous ne pourrez répondre seul. De toute façon, votre contrat d’installation comportera la maintenance de la machine. Ne lésinez pas dessus, il en va de votre responsabilité et de votre productivité !

    Les convoyeurs

    Le convoyeur est très utile en entrepôt et nécessite par conséquent de veiller à son bon fonctionnement. Il est donc indispensable de mettre en œuvre une maintenance préventive afin d’assurer la productivité de l’entreprise. Il facilite le transport de marchandises d’un point A à un point B de manière automatisée et s’adapte à chaque local. Son dysfonctionnement peut entraîner une rupture de la chaîne de production, ce qu’il faut éviter à tout prix.

    A bande ou aérien

    Tandis qu’un convoyeur aérien est suspendu au plafond pour un gain de place mais répond à une charge maximale, celui à bande est le plus communément utilisé. Il permet de déplacer des matériaux en vrac grâce à des tapis roulants.

    A rouleaux motorisés ou non

    Le convoyeur à rouleaux est en deuxième place dans sa fréquence d’usage afin de transporter caisses, palettes ou boîtes. Il dispose d’un angle incliné et sa pente déplace naturellement les produits sur les rouleaux et les conduit à leur destination. Sa vitesse peut manquer de contrôle, les produits peuvent bouger et donc se heurter, provoquer des dommages.

    Dans le cas d’un convoyeur motorisé, il est possible de contrôler la vitesse et le mécanisme de déplacement peut être réglé en fonction des besoins.

    De l’importance de la maintenance

    Optimiser les systèmes de manutention comprend leur maintenance et leur réparation avec le remplacement des pièces d’usure. Un spécialiste en maintenance industrielle, outre l’installation du type de convoyeur, aura accès aux pièces détachées. De plus, il pourra répondre aux demandes de dépannage, d’entretien et de rénovation des convoyeurs. Cela lui demande de connaître votre métier, votre environnement et vos besoins.

    Afin de préserver vos performances et votre productivité, il convient d’en minimiser les défauts de fonctionnement. Les révisions régulières tiennent donc de la maintenance prédictive afin de repérer les problèmes techniques avant qu’ils ne surviennent. Mieux vaut miser sur une maintenance que sur la réparation et le dépannage pour réduire les coûts provoqués par un arrêt du système.

    De la maintenance : 4 principes fondamentaux

    En maintenance de convoyeurs, plusieurs principes sont à respecter pour leur bon fonctionnement.

    • Les connaissances techniques sont spécifiques et exigent un expert qualifié dans le respect des mesures de sécurité et en règle avec les protocoles de maintenance du système.
    • La maintenance est programmée et réglée en fonction de l’intensité de production pour réduire les temps d’arrêt.
    • Les pièces de rechange et éléments du convoyeur pour la maintenance et/ou la réparation sont conformes aux données techniques pour optimiser la sécurité des opérations.
    • La maintenance comprend successivement : nettoyage/lubrification des éléments roulants, réglage/ajustement des bandes, changement/réparation des éléments usés, vérification des fuites, état des connexions électriques, vérification des systèmes de sécurité et de protection, documentation et rédaction de la réalisation de la maintenance.

    En plus de la maintenance réalisée par des experts, vos équipes doivent être formées aux révisions et vérifications quotidiennes : nettoyage, lubrification et vérification des systèmes de sécurité. Toute réparation et changement de pièces sera faite par les spécialistes pour préserver la garantie du matériel et son bon état de marche.

    Quelle maintenance ?

    Avec l’installateur de votre système automatisé, il s’agit de définir le contrat de maintenance qui vous correspond le mieux. Il existe des contrats annuels, ainsi que des contrats de maintenance multi-sites. Ce type de maintenance prédictive permet de gérer généralement en amont et ainsi éviter au maximum les pannes. Il s’agit de tendre vers le zéro défaut. Les interventions curatives deviennent alors plus ponctuelles.

    Les avancées technologiques et l’IoT permettent la prédiction en maintenance. Et parce que l’expert aura défini avec vous l’intensité de production, il pourra vous proposer le meilleur contrat afin d’assurer la disponibilité des convoyeurs et optimiser leur fiabilité. Les capteurs en temps réel mesurent les paramètres clés du système, générant des données qui seront analysées pour obtenir des informations sur l’état exhaustif des machines.

    L’expert au service de la machine et de l’entreprise

    D’où l’importance d’un spécialiste. Celui qui vous a installé le système connaît vos besoins et ses machines. Il sait comment pallier les défauts et assure avec précision la maintenance des engins afin que la productivité ne soit pas à l’arrêt.

    Il sait qu’un arrêt du système est une perte d’argent pour l’entreprise. Il est donc essentiel de maintenir le flux continu. La maintenance régulière prévient les conséquences de l’usure et le spécialiste pourra déployer toutes les solutions primordiales à la continuité de la performance de vos machines et de votre production.