Pourquoi et comment analyser ses flux intralogistiques ?

Pourquoi et comment analyser ses flux intralogistiques ?

Dans le monde complexe de la logistique, gérer efficacement ses flux intralogistiques est devenu une nécessité incontournable. Ces processus internes, souvent méconnus, régissent pourtant la performance de votre chaîne d’approvisionnement. 

Vous vous demandez peut-être comment les optimiser ? Ou même pourquoi investir du temps et des ressources dans cette analyse ? Vous êtes au bon endroit. Cet article vous guidera à travers l’importance de l’analyse des flux intralogistiques, les méthodes pour y parvenir et les pièges à éviter.

Soyez prêt à transformer vos opérations logistiques et à obtenir un avantage concurrentiel. Continuez la lecture pour devenir un expert en la matière.

Qu’est-ce que la logistique interne ?

La logistique interne, également connue sous le nom d’intralogistique, réfère à la gestion et l’optimisation des flux de matériaux et d’informations au sein d’une entreprise. Concrètement, cela englobe toutes les opérations allant de la réception des matières premières à l’expédition des produits finis, sans oublier le stockage, le tri ou encore l’assemblage. 

L’intralogistique est une composante essentielle de la chaîne logistique globale, agissant comme une sorte de « système nerveux » qui synchronise les différentes unités fonctionnelles de l’entreprise.

Types de flux intralogistiques

Les flux logistiques sont divisés en deux grandes catégories :

  • Flux logistiques internes (ou intralogistiques)

  1. Transformation : Cette étape inclut tous les processus de modification des matières premières en produits finis ou semi-finis.
  2. Usinage : Il s’agit de la phase où les produits subissent diverses modifications mécaniques.
  3. Manipulation et déplacement des marchandises (manutention) : Ces activités concernent le transfert physique de matériaux à l’intérieur de l’entreprise.
  4. Stockage : Cette partie concerne la mise en réserve des matières premières, des produits semi-finis et des produits finis.
  5. Gestion des stocks intermédiaires : Cette étape consiste à gérer les stocks qui se trouvent entre deux phases de la chaîne de production.
  • Flux logistiques externes

  • Flux d’approvisionnement (flux en amont) : Ces flux concernent le mouvement des matières premières et des fournitures depuis les fournisseurs vers les entrepôts de l’entreprise.
  • Flux de distribution (flux en aval) : Il s’agit ici des mouvements des produits finis ou semi-finis depuis les entrepôts de l’entreprise jusqu’aux points de vente ou aux clients finaux.
  • Les activités qui composent ces flux externes incluent :

  1. L’emballage : Cette étape implique la préparation des produits pour le transport.
  2. La manutention : Comme pour les flux internes, cette phase concerne le déplacement physique des marchandises.
  3. Le transport : Il s’agit du déplacement des marchandises entre différents points de la chaîne logistique, généralement à l’extérieur de l’entreprise.
  4. Le stockage : Contrairement au stockage interne, cette phase concerne la mise en réserve des produits en attente d’expédition ou de livraison.

L’importance des flux intralogistiques dans la chaîne d’approvisionnement

Les flux intralogistiques ne sont pas seulement un élément interne de l’entreprise, ils sont le lien qui relie l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Une mauvaise gestion peut entraîner des retards, augmenter les coûts et réduire l’efficacité globale. 

Pour mettre en lumière ces affirmations, prenons l’exemple d’Amazon. La gestion impeccable de ses flux intralogistiques lui permet de promettre des livraisons en une journée, voire en quelques heures dans certaines régions. Cette performance est en grande partie due à un système intralogistique bien huilé, qui utilise des techniques d’automatisation et d’analyse de données pour accélérer les processus.

La logistique interne est donc loin d’être un simple maillon de la chaîne ; elle est plutôt le moteur qui permet à l’ensemble du système d’être plus performant, plus rapide et plus fiable.

Pourquoi analyser ses flux intralogistiques ?

L’analyse des flux intralogistiques est loin d’être un luxe ou un exercice académique. C’est un levier de performance, d’efficacité et de compétitivité. Passons en revue les raisons majeures qui rendent cette analyse indispensable.

Optimisation des coûts

L’un des arguments les plus convaincants en faveur de l’analyse des flux intralogistiques est l’optimisation des coûts. En effet, une gestion efficiente des flux internes peut réduire considérablement vos dépenses opérationnelles. 

Pour le cas de l’entreposage : en analysant les mouvements de stock, vous pouvez optimiser l’espace de stockage et, par conséquent, réduire les coûts immobiliers associés. 

Amélioration de la performance

Analyser ses flux intralogistiques permet également d’améliorer la performance globale de l’entreprise. Il ne s’agit pas seulement d’accélérer les processus, mais aussi de les rendre plus fiables. Par exemple, en identifiant les goulots d’étranglement dans votre chaîne logistique, vous pouvez redistribuer les ressources pour éliminer ces points de friction. 

Le résultat ? Moins de temps d’arrêt, une meilleure utilisation des ressources et, finalement, une chaîne d’approvisionnement plus robuste.

Adaptabilité et agilité

Dans un environnement commercial en constante évolution, être adaptable est crucial. L’analyse des flux intralogistiques offre cette flexibilité. En comprenant comment chaque élément de votre chaîne logistique interagit, vous êtes mieux préparé à réagir aux changements du marché. Que ce soit une rupture de stock soudaine ou un pic de demande saisonnier, une analyse minutieuse vous permet de pivoter rapidement et de répondre aux besoins changeants de vos clients.

Réduction des risques

Dernier point, mais non des moindres, l’analyse des flux intralogistiques contribue à la réduction des risques. Cette notion est particulièrement cruciale dans des industries où les marges d’erreur sont minimes. En analysant les données, vous pouvez anticiper les problèmes potentiels avant qu’ils ne se transforment en crises. 

Cela va des retards de livraison aux erreurs de stockage, et même aux problèmes de conformité réglementaire. Pour illustrer ce point, prenons l’exemple d’une entreprise pharmaceutique qui, grâce à une analyse rigoureuse, a pu anticiper une rupture de stock de médicaments essentiels et prendre les mesures appropriées bien avant la crise.

L’analyse des flux intralogistiques n’est pas un exercice théorique. C’est une nécessité stratégique qui touche à des aspects essentiels de votre entreprise : coûts, performance, adaptabilité et gestion des risques. 

Ne pas investir dans cette analyse, c’est ignorer un puissant levier de compétitivité et de croissance.

Méthodes pour analyser les flux intralogistiques

Une analyse réussie des flux intralogistiques ne s’improvise pas. Pour obtenir des résultats pertinents, plusieurs méthodes peuvent être utilisées. L’approche doit être rigoureuse et adaptée à vos besoins spécifiques. Voyons cela plus en détail.

Cartographie des processus

La cartographie des processus est souvent le point de départ de toute analyse. Elle vous permet de visualiser les différentes étapes de votre chaîne logistique interne, identifiant les goulets d’étranglement et les opportunités d’amélioration. Le but ici est de créer une représentation graphique des flux matériels et d’information. Ce faisant, vous pouvez identifier les domaines où des changements doivent être apportés.

Pour être efficace, la cartographie doit être détaillée et englober tous les acteurs impliqués. Elle doit également être mise à jour régulièrement pour refléter les changements dans l’organisation ou le marché.

Collecte de données

Après la cartographie, vient la phase de collecte de données. Une analyse basée sur des données empiriques est beaucoup plus fiable que les suppositions. 

Ici, les méthodes peuvent varier : observations sur le terrain, questionnaires, ou l’utilisation de capteurs IoT pour collecter des données en temps réel.

Les données recueillies doivent être pertinentes, exactes et fiables. N’oubliez pas, des données mal collectées peuvent conduire à des analyses erronées et, par conséquent, à des décisions mal informées.

Analyse des KPI

L’étape suivante consiste à analyser ces données à l’aide d’indicateurs clés de performance (KPI). Les KPI typiques dans ce domaine peuvent inclure le temps de cycle, le coût par unité, et la précision des livraisons. 

Une étude parue dans le ” Logistics performance metrics. In: Logistics and Transportation.” souligne l’importance d’utiliser des KPIs adaptés pour obtenir un tableau précis de la performance logistique.

  • Mesure de la vitesse : combien de temps prend chaque étape ?
  • Coût : quels sont les coûts associés à chaque étape ?
  • Fiabilité : les processus sont-ils exécutés comme prévu ?

Cette analyse doit être continue. L’évaluation des KPI à un moment donné vous donne un instantané de la performance, mais c’est l’analyse sur le long terme qui vous aidera à apporter des améliorations durables.

Utilisation de logiciels spécialisés

Dans l’ère numérique, il serait dommage de ne pas tirer profit des outils technologiques pour l’analyse des flux intralogistiques. Les logiciels spécialisés peuvent automatiser de nombreuses tâches liées à l’analyse. 

Par exemple, un système de gestion d’entrepôt (WMS) peut automatiser la collecte de données, tandis qu’un outil d’analyse de données peut transformer ces données en insights exploitables.

Les logiciels peuvent également aider à la simulation et au test de différents scénarios, permettant de mesurer l’impact de modifications potentielles avant leur mise en œuvre.

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients, et la meilleure approche dépend souvent de la complexité de vos opérations logistiques. En utilisant ces méthodes en combinaison, vous aurez une vision complète qui vous aidera à optimiser efficacement vos flux intralogistiques.

Comment mettre en œuvre une analyse efficace ?

Une analyse efficace des flux intralogistiques ne se résume pas à la collecte de données ou à leur simple surveillance. Il s’agit d’un processus structuré qui exige un cadre bien défini, le choix judicieux d’indicateurs et un suivi régulier. 

Établissement d’un cadre d’analyse

Avant de plonger dans les chiffres et les graphiques, il est crucial d’établir un cadre d’analyse solide. Ce cadre sert de base à toute l’opération et oriente les actions à prendre.

  1. Premièrement, listez les objectifs clairs et mesurables que vous souhaitez atteindre. Par exemple, réduire les temps de cycle de 20% ou améliorer le taux de livraison à temps.
  2. Deuxièmement, déterminez les ressources disponibles, y compris le temps, le budget et les outils technologiques. L’utilisation de logiciels d’analyse de données peut grandement accélérer le processus.
  3. Troisièmement, identifiez les parties prenantes impliquées. Ce sont souvent les opérateurs logistiques, les fournisseurs, mais aussi les équipes de vente et de marketing.

Sélection des indicateurs pertinents

La prochaine étape est de sélectionner les indicateurs de performance clés (KPI) qui vous donneront des informations précieuses. Tous les KPI ne sont pas créés de manière égale.

  • Taux de précision des commandes : mesure la qualité de la préparation des commandes.
  • Coûts de stockage : aide à évaluer l’efficacité de l’utilisation de l’espace d’entreposage.
  • Temps de cycle : mesure le temps nécessaire pour compléter un processus logistique du début à la fin.

Le choix des bons KPIs doit être aligné avec vos objectifs spécifiques, le secteur d’activité, et les besoins des parties prenantes.

Mise en place d’un suivi régulier

Une fois les KPIs déterminés, la phase suivante est le suivi régulier. Ce suivi doit être aussi dynamique que vos opérations logistiques.

  1. Établissez une fréquence de suivi : Les KPIs relatifs au stock, par exemple, peuvent nécessiter un suivi quotidien, tandis que des indicateurs comme les coûts pourraient être examinés mensuellement.
  2. Utilisez des outils de reporting et des dashboards pour visualiser les données : Les graphiques et les tableaux peuvent révéler des tendances ou des anomalies qui ne sont pas immédiatement évidentes dans les données brutes.
  3. Tenez compte du feedback des parties prenantes : Les retours du terrain sont essentiels pour ajuster votre analyse et la rendre encore plus précise.

Pour résumer, une analyse efficace des flux intralogistiques est un processus en plusieurs étapes qui demande une planification minutieuse, le choix des bons indicateurs et un suivi régulier. Chaque étape est essentielle et contribue à l’efficacité globale de votre chaîne d’approvisionnement.

Les erreurs à éviter (à tout prix) lors de l’analyse des flux intralogistiques

L’analyse des flux intralogistiques est un processus délicat. Une erreur mineure peut avoir des répercussions conséquentes. 

Voici les erreurs les plus courantes à éviter pour garantir une analyse efficace et utile.

Négliger l’aspect humain

L’erreur la plus fréquente consiste à négliger le facteur humain dans l’analyse. Souvent, les entreprises se concentrent tellement sur les chiffres qu’elles en oublient l’élément humain. 

Pourtant, ce sont les employés qui effectuent les tâches logistiques quotidiennes. N’ignorez pas leurs avis et leurs suggestions. La satisfaction des employés possède un impact direct sur la performance logistique. Prenez en compte leur feedback pour une analyse plus complète et pertinente.

S’appuyer uniquement sur des données quantitatives

Il est tentant de baser toute votre analyse sur des données chiffrées. Les KPI, les pourcentages et les graphiques sont certes importants, mais ils ne racontent pas toute l’histoire. 

Des aspects qualitatifs comme la culture d’entreprise, la formation du personnel ou la satisfaction client sont tout aussi cruciaux pour une analyse réussie. Par exemple, si vos données indiquent un temps de cycle rapide mais que la qualité des produits est compromise, vous avez manqué une partie de l’équation.

  • Données quantitatives : temps de cycle, coûts, efficacité
  • Données qualitatives : qualité, satisfaction des employés, culture d’entreprise

Ignorer les retours et les ajustements

L’analyse des flux intralogistiques n’est pas un processus statique. C’est une opération continue qui nécessite un ajustement régulier. Ignorer les retours, qu’ils proviennent de vos employés, de vos partenaires ou même de vos clients, c’est manquer l’opportunité d’avancer. 

En évitant ces erreurs, vous maximisez les chances de réussir votre analyse des flux intralogistiques, ce qui, à terme, renforce votre compétitivité sur le marché.

Décrypter les erreurs en intralogistique : la clé pour une chaîne d’approvisionnement performante

L’optimisation des flux intralogistiques ne peut pas être prise à la légère. Ce processus complexe implique une analyse approfondie des nombreux facteurs qui impactent votre chaîne d’approvisionnement, du facteur humain aux données quantitatives et qualitatives. Ignorer même l’un de ces éléments peut mettre en péril l’efficacité et la rentabilité de vos opérations logistiques.

Vous êtes prêt à passer à l’action et à optimiser vos flux intralogistiques ? Nous avons la solution pour vous. 

Nos services sont spécialement conçus pour vous aider à éviter les erreurs communes dans l’analyse des flux intralogistiques et à maximiser l’efficacité de votre chaîne d’approvisionnement. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir comment nous pouvons transformer votre logistique interne en un avantage concurrentiel durable.

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Guillaume GARCIA

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Guillaume GARCIA

MTKSA est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration de systèmes mécaniques et/ou automatisés dans la manutention et le stockage.

Forte de 10 ans d’expérience et de 63 projets aboutis, l’entreprise propose aussi une offre d’étude et de conseil pour vos attentes et atteindre vos objectifs.

Guillaume GARCIA, maintenance/montage/livraison

Issu d’un parcours classique, Guillaume bascule sur un bac professionnel. Il est entré dans le monde du travail par l’intérim mais ça ne lui convenait pas. Il a rencontré Guillaume (USAL) dans une autre entreprise où il procédait à de la maintenance de voie ferrée, de containers ou de balast… Il trouvait cela très intéressant et a évolué. De simple mécanicien, il a occupé les postes d’usinage, de tourneur fraiseur. Il est monté en compétences pour finir en électricité machines, avec suivi, et montage jusqu’aux essais et à la réception par les clients.

Que fais-tu chez MTKSA ?

Dans cette ancienne entreprise, je n’avais pas de possibilité d’évolution financière. Je suis tombé sur société de conception de machines spéciales pour fabrication tissage, enduction et contrôle. J’en suis parti en 2015 pour rejoindre une entreprise de conception injection plastique avec retrofit de presse à injecter. J’ai alors été approché par MTKSA. Je trouvais cela monotone au départ. J’avais peur de m’ennuyer mais après quelques entretiens avec Hervé, j’ai rejoint son équipe en 2016.

Je m’occupe de la maintenance. Je suis monteur, je mets au point pour MTKSA. Je prends les projets une fois l’étude terminée. Je récupère les pièces, fais le montage, les tests, le débugage en collaboration avec notre bureau d’études. Une fois tout pré-monté dans nos ateliers, je vais chez le client pour le montage final avec une équipe et le contrôle qualité.

Quels outils utilises-tu ?

Je récupère les plans de Guillaume via SolidWorks. Je ne suis pas concepteur, je consulte et je reprends les cotes puis je fais mes rapports sur Office.

Plutôt conception ou retrofit/rewamping ?

Je n’ai pas de préférence. J’aime toutefois manipuler la pièce neuve et aurais plutôt tendance à apprécier la conception, par conséquent.

Petit moment de nostalgie ?

Le projet de la Madeleine était important pour nous. On a su relever tous les défis et problématiques avec une vraie cohérence et une véritable cohésion. C’est pour ça que je me sens bien depuis mes débuts chez MTKSA.

Quelles problématiques rencontres-tu régulièrement ?

La problématique sur les délais est récurrente. Et même si on les tient, on a parfois des surprises car l’environnement final n’est parfois pas suffisamment précisé. Mais j’aime résoudre les soucis !

La communication est cependant le point noir dans les projets. C’est une difficulté inhérente à toutes les entreprises. Je déteste ne pas avoir les informations en temps voulu, ce qui oblige à composer, à s’adapter.

Quel painkiller es-tu ?

Je résous toute problématique de production. J’apporte une solution créative à certains blocages. Si une conception n’est pas adaptée au besoin, je vais réfléchir à une alternative pour résoudre un problème non détecté en amont.

Le mot de la fin : l’ambiance !

Si MTKSA va bien, on va bien aussi.

On est une petite entreprise conviviale, il n’y a pas de barrière hiérarchique et cela permet une vraie communication. Je n’ai jamais connu de société où l’on était autant en phase entre collègues. J’ai la conviction que l’on va tous dans la même direction : vers le bien-être de MTKSA. Le tri se fait naturellement.



#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Jean-Baptiste FAVEL

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Jean-Baptiste FAVEL

 

MTKSA est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration de systèmes mécaniques et/ou automatisés dans la manutention et le stockage.

Forte de 10 ans d’expérience et de 63 projets aboutis, l’entreprise propose aussi une offre d’étude et de conseil pour vos attentes et atteindre vos objectifs.

Jean-Baptiste FAVEL, chef de projet technique

JB, de son surnom, est ingénieur de formation en alternance, possède un DUT génie mécanique et sort d’une école d’ingénieur. Il a passé 6 ans dans deux entreprises différentes avant d’embarquer dans l’aventure MTKSA comme chef de projet. 

Son arrivée s’est faite pour le repas de Noël : trop top !

Que fais-tu chez MTKSA ?

Je suis chef de projet technique avec une spécialisation en mécanique. Je supplée Stéphane et Hervé sur la gestion des projets clients et fais le lien entre le bureau d’étude, la direction et le client.

A la validation d’un projet, je valide le projet et suis les projets qui durent entre 6 et 12 mois.

Quels outils utilises-tu ?

J’utilise PMI et SolidWorks pour le dessin. Au quotidien, mon outil va dépendre du stade d’avancement du projet. D’abord, il y a beaucoup de conception. Ensuite viendra le choix des solutions techniques, puis celui du suivi et de la gestion des chantiers.

Plutôt conception ou retrofit/rewamping ?

Je préfère la conception ! Il est bien plus intéressant de relever le défi de la page blanche. Partir de zéro permet d’avoir les mains libres pour construire un projet cohérent.

Petit moment de nostalgie ?

Justin Bridou !

J’ai travaillé avec une équipe hors du commun. Mené de A à Z, c’était mon premier projet et a été une réussite.

Quelles problématiques rencontres-tu régulièrement ?

Les problèmes d’approvisionnement et de délais dûs au contexte global actuels sont des problématiques récurrentes.

Quel painkiller es-tu ?

Nous apportons des solutions pour faciliter les flux et réduire la pénibilité des techniciens et opérateurs.

Le mot de la fin : l’ambiance !

Le jour de l’entretien, il fallait avoir de l’humour pour être embauché !

JB se rappelle de son entretien avec le sourire. Il en a apprécié la transparence et a vite ressenti l’ambiance dans laquelle il allait évoluer.

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Guillaume USAL

#MarqueEmployeur : Choisis MTKSA ! – Guillaume USAL

MTKSA est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration de systèmes mécaniques et/ou automatisés dans la manutention et le stockage.

Forte de 10 ans d’expérience et de 63 projets aboutis, l’entreprise propose aussi une offre d’étude et de conseil pour vos attentes et atteindre vos objectifs.

Guillaume USAL, responsable conception industrielle

Guillaume possède un BTS CPI (Conception de produits industriels) et avait une première expérience professionnelle en machine d’entretien de catener. 

Que fais-tu chez MTKSA ?

Suite à ma rencontre en 2016 avec Hervé Basset, j’intègre MTKSA en tant que responsable de la conception industrielle. Je suis donc en charge de la conception de machines de manutention et de convoyeurs ainsi que de retrofit. 

Je conçois les machines, lance la fabrication, consulte les sous-traitants. Je fais des études d’avant-projets, de faisabilité, de chiffrage, mise en plan, de fabrication ou encore de montage. 

Je suis très polyvalent !

Quels outils utilises-tu ?

En règle générale, j’utilise PMI et Solidworks. Solidworks est un logiciel propriétaire de CAO 3D fonctionnant sous Windows, créé par Dassault Systèmes. Il sert à la conception paramétrique pour créer la pièce, l’assemblage et la mise en plan. En revanche, pour les commandes, ce sera davantage l’ERP.

Plutôt conception ou retrofit/rewamping ?

Bien que le retrofit soit une bonne expérience pour faire évoluer son équipement et profiter des innovations techniques actuelles, je suis plus enclin à la conception !

Petit moment de nostalgie ?

Le projet de Leroy Merlin. Mieux encore, celui de la Madeleine ! Il s’agissait d’un projet global de A à Z avec toute la team. Par rapport à la taille de MTKSA, le projet était un réel défi et une réussite !

Quelles problématiques rencontres-tu régulièrement ?

On va au-devant du besoin du client donc on rencontre peu de problèmes récurrents. Hormis l’approvisionnement des matières premières en ce moment, on réussit à allonger les délais ou on cherche des solutions techniques pour les raccourcir.

Quel painkiller es-tu ?

J’aide les clients à améliorer leur productivité. Ils peuvent être plus efficaces dans leurs flux logistiques, à préserver leurs marges et la satisfaction de leurs propres clients.

Le mot de la fin : l’ambiance !

J’ai rencontré une personnalité en Hervé et je n’ai pas été déçu.

Il y a une bonne ambiance de travail et une véritable cohésion. J’étais dans une quête d’identité professionnelle. Hervé m’a donné une chance de rebondir et aujourd’hui, je me sens bien tant dans ma vie professionnelle que personnelle grâce à MTKSA !



Innovation dans la logistique

Innovation dans la logistique

L’interview de l’expert ISATIS, Matthieu VALLE

Isatis est un cabinet conseil spécialisé dans les petites structures innovantes créé il y a cinq ans par Matthieu Valle. Celui-ci travaillait précédemment dans un grand cabinet conseil aux compétences similaires. 

Aujourd’hui, son approche est différente : il travaille uniquement avec des entreprises de petite taille et avec une approche très sécurisée. Sa mission consiste à accompagner ses clients sur la fiscalité de l’innovation pour les aider à gérer ces démarches avec leur service des impôts. Son cabinet a été créé sur ces deux piliers et cela fonctionne !

MTKSA a été l’un de ses premiers clients suite à une rencontre fortuite par réseaux interposés. Depuis, les relations entre les deux entités sont au beau fixe : le partenariat se fait dans une continuité naturelle et bien réelle.

Quid de l’innovation ?

L’innovation pour une société est une nécessité, notamment dans le développement de produits. Aujourd’hui, la majeure partie des clients de M. Valle sont dans le digital et/ou la logistique et ce de manière foisonnante. Aucun ne peut se reposer sur ses acquis pour se démarquer de la concurrence. Là repose la dynamique de l’innovation : se questionner et s’améliorer pour les clients et ainsi conserver leurs parts de marché.

Une seule règle : pas d’immobilisme ! Il ne faut pas se satisfaire de l’existant et chercher à repousser les limites. Chaque client est expert dans son domaine. M. Valle dresse donc un état des lieux précis avec chaque client pour avoir une vision adéquate des dépenses engagées dans leurs projets d’innovation. En cela l’innovation se distingue du développement classique puisqu’elle permet d’obtenir des subventions.

Comment financer alors ?

Les projets éligibles, au-delà de présenter une  nouveauté, exigent une technicité particulière et par conséquent, des solutions originales. M. Valle procède à de nombreux audits, il écoute longuement le métier de ses clients afin de faire le tri et de différencier l’innovation, la recherche et le développement classique.

Il utilise l’expertise technique ou scientifique de ses clients et leur permet de  prendre du recul et de la hauteur afin de déceler les leviers d’innovation.

 

La finalité sera de chiffrer chaque année les dépenses en innovation et en R&D pour aller solliciter les dispositifs de crédits d’impôts qui encouragent la poursuite de ce travail.

MTKSA & l’innovation ?

Pour M. Valle, MTKSA est une société valorisant sa capacité d’innovation. Sa raison d’être est la création de solutions sur-mesure pour ses clients, là où ne va pas la concurrence ou les standards du marché.

Son innovation est là : amener à automatiser dans des conditions particulières, voire difficiles,  avec un état d’esprit de réciprocité pour ses clients. MTKSA a une véritable logique de développement technique pour proposer itérativement des solutions aux autres.

Le mot de la fin

M. Valle voit l’innovation comme un jeu de Lego : on prend des briques existantes et on les assemble différemment. Il faut réutiliser les ingrédients présents et mieux les assembler !

 

L’innovation n’est pas une question de capacité d’investissement d’une entreprise, elle peut être réalisée avec peu de moyens, seule la créativité et la volonté d’aller plus loin comptent.

Ce doit être une réelle volonté de départ autant qu’un savoir-faire et une intuition initiale.