Mécanique vs Automatisé : le duel des systèmes !

Mécanisation, Solution automatisation

On est bien d’accord, on ne peut pas tout automatiser. Déjà, parce que cela représente un coût. Ensuite, parce que tout ne le mérite peut-être pas. Automatiser signifie prévoir les besoins à venir.

Le temps de la réflexion

L’automatisation est incontournable aujourd’hui pour toute entreprise. On la retrouve à tous les niveaux, de la technologie la plus insignifiante à la plus imposante. C’est donc à l’entreprise de réfléchir à ce qui lui est nécessaire.

On fait le tour !

Un tel projet demande à analyser l’existant. Il s’agit de mettre en exergue ce qui peut être amélioré par l’automatisation. Ainsi, on étudie : 

  • les processus logistiques : gestion des stocks, préparation de commandes, organisation du travail
  • l’analyse des flux actuels pour anticiper ceux à venir
  • l’utilisation des espaces : densité de stockage, agencement des postes de travail, pertes d’espaces…
  • les procédures de travail : productivité, sécurité, pénibilité…
  • les moyens technologiques déjà en place : logiciels, systèmes…

Cet état des lieux va permettre l’analyse de l’intralogistique et les possibilités et besoins d’optimisation.

On se demande pourquoi

La première étape validée, il est temps de penser aux objectifs à long terme à atteindre. Les solutions logistiques dépendent de ceux-ci : 

  • Quelles sont les perspectives de croissance ?
  • Quelle sera la stratégie commerciale ?
  • Quel ROI doit permettre cet automatisation et dans quel délai ?
  • Quelle est la capacité d’investissement dans l’automatisation ?

Ces interrogations sont nécessaires, réfléchir aux objectifs doit aider à déterminer quelle automatisation correspond aux besoins de l’entreprise.

On se projette

Concevoir l’aménagement et le plan de réalisation se font avec le prestataire qui sera choisi pour vous accompagner dans ce changement. De fait, en connaissant votre logistique actuelle, en ayant analysé vos flux et en connaissant vos objectifs, vous pourrez rédiger un cahier des charges très précis.

De fait, l’entreprise doit insister sur deux points :  la définition des processus cibles et les équipements automatisés qui doivent être mis en place.

Le temps du changement

Il faut aussi comprendre quelles différences il y a entre un entrepôt manuel et un automatisé.

Dilemme pas si cornélien

D’un côté, un entrepôt manuel est facile à redimensionner, on peut recruter ponctuellement des opérateurs pour les pics saisonniers. Les processus sont simples à comprendre et à gérer. Il convient à de petites quantités de marchandise et de stockage. Toutefois, les erreurs sont fréquentes surtout lors de la préparation des commandes, et la main-d’œuvre peut représenter un coût élevé.

De l’autre, l’automatisation réduit les coûts d’exploitation notamment avec une superficie et un fonctionnement à cadences élevées. De même, il réduit les erreurs et la pénibilité tout en améliorant la sécurité. Enfin, dans un secteur où le recrutement est tendu, l’automatisation vient pallier la problématique. L’investissement peut être élevé mais est amorti par les économies dans les coûts de fonctionnement. En revanche, l’automatisation ne se fait pas sans interruption de l’activité. Il faut donc prévoir la transition progressivement autant que possible.

Tu veux ou tu veux pas ?

Les principales raisons de l’automatisation sont donc la réduction des coûts d’exploitation et l’augmentation de la productivité. Les avantages sont effectivement nombreux : 

  • réduction des coûts et augmentation de la productivité
  • réduction du nombre d’erreur et augmentation de la qualité de service 
  • réduction de la pénibilité tout en recentrant les opérateurs sur des tâches à plus forte valeur ajoutée

Par où commencer ?

Chaque étape de la supply chain peut être automatisée : 

  • réception et expédition des marchandises
  • stockage
  • préparation des commandes et emballage
  • la gestion des flux et leur analyse

De même, il y a plusieurs niveaux d’automatisation, allant du simple logiciel de machine learning aux engins et véhicules automatisés.

Amateur ou initié ?

Un logiciel d’apprentissage automatique par des algorithmes va apprendre de lui-même les données qu’on lui donne à analyser. Ce logiciel pourra aider à traiter les commandes, à fluidifier les opérations et surtout, d’apprendre des expériences passées pour anticiper les situations à venir. Ces logiciels peuvent être couplés à des robots qui prendront en charge des tâches manuellement pénibles. 

Dès lors, les véhicules guidés automatisés (AVG) peuvent intégrer l’intralogistique : autonomes, ils vont s’occuper de la manutention et du stockage. ils sont contrôlés et programmés par un logiciel. Ces engins vont réduire les coûts de main-d’œuvre, améliorer la sécurité et augmenter la productivité autant que de réduire les délais : les AGV peuvent travailler à des cadences soutenues.

Enfin, le top du top, c’est de couronner cette automatisation d’un système de gestion d’entrepôt, un WMS. Ce dernier va automatiser l’ensemble de l’intralogistique et comprend toutes les procédures de gestion des stocks dont la réception, le stockage, le suivi et l’expédition.

What else ?

Bien évidemment, le tout s’accompagne généralement d’un système de convoyeurs, de palettiseurs, de transstockeurs… Ces engins de manutention, de levage et de stockage sont extrêmement courants dans les entrepôts ayant une supply chain lourde. Grâce à ces engins, les marchandises suivent les circuits. Ils regroupent plusieurs avantages : simplicité (ordre en un clic), précision, vitesse.

Aime ta méca… ah non, MTKSA !

Rien de tel qu’un prestataire en intralogistique globale ! Par conséquent, on n’hésite pas à vous dire de nous contacter 😉 

De la réflexion à la mise en place du système qui correspond à vos attentes, nos équipes sont aux petits soins pour remplir votre cahier des charges et répondre à vos interrogations.

Alors, vous hésitez encore ?