L’automatisation répond à des besoins liés les uns aux autres. En effet, elle répond d’abord aux vôtres, à ceux de votre entreprise. Mais vous-mêmes dépendez des attentes de vos clients. Alors comment équilibrer augmentation des flux et environnement ? Ces mots sont-ils réellement antinomiques ?
Non ! La durabilité est l’un des trois grands facteurs de la production industrielle et poursuit cette tendance pour les années à venir.
Entreprise & Environnement
L’affaire de tous
Presque tous les investisseurs considèrent que la démarche environnementale de leurs partenaires est essentielle. Le secteur logistique n’échappe donc pas à la règle. Et qui dit environnement dit aussi impact social et dans la gouvernance. On parle alors de performances ESG : environnementales, sociales et de gouvernance.
Automatisation & écologie
L’impact environnemental fait partie de toutes les stratégies actuelles. On ne peut plus l’ignorer et les nouvelles générations sont en demande. Alors si une entreprise veut renvoyer une bonne image de sa marque, il lui est nécessaire de s’y plier. Mais ce n’est pas une contrainte, bien au contraire. La RPA (Robotic Process Automation : technologie avec IA sur un robot logiciel pour automatiser les tâches récurrentes) va permettre d’engager des initiatives écologiques et gagner en efficacité. La robotisation peut servir à :
- la gestion de données (WMS, WCS)
- suivre/analyser les performances par rapport aux objectifs environnementaux (émissions CO2 par exemple)
- rationaliser les processus
Data & écologie
Car pour mesurer réellement les impacts environnementaux de la mise en oeuvre de votre stratégie ESG, il faut pouvoir quantifier/mesure/analyser. De fait, s’équiper de logiciels de collecte des données concernées est nécessaire et entrera dans le choix de votre WMS, par exemple.
Cette collecte va vous permettre d’identifier les écueils et les gaspillages. En ciblant les postes et processus à corriger pour répondre à la stratégie ESG, voire à les transformer. La transformation digitale va permettre de réduire l’empreinte carbone de l’entreprise : dématérialisation des procédures, automatisation de la supply chain, réduction de l’énergie informatique…
Les objectifs ESG
Puisque votre entreprise veut et doit être transparente sur son fonctionnement, elle met en place une stratégie ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Cette stratégie va créer de la valeur à long terme. Pour la mettre en oeuvre clairement, il faut prendre en compte plusieurs facteurs :
- les objectifs environnementaux et de durabilité
- les processus à automatiser
- les processus déjà en place à ajuster
- l’analyse des données et des performances pour rendre compte de la stratégie ESG qui doit être publiée annuellement
Concrètement, que faire ?
On l’a déjà expliqué, l’automatisation est une étape incontournable dans le contexte actuel. Près de la moitié des tâches humaines pourraient être automatisées. Nous entrons dans l’industrie 4.0, soit la 4e révolution industrielle avec son lot d’innovations technologiques et sa transformation numérique : IoT, robotique, intelligence artificielle…
Maîtriser ses ressources
La durabilité, c’est maîtriser sa consommation énergétique. Il faut donc penser à une stratégie globale d’optimisation énergétique à l’échelle de l’entreprise. Il faut agir sur la collecte des données et l’alimentation des locaux, penser en termes d’énergie verte. Aujourd’hui il n’y a pas de solution miracle, car toutes ont des avantages et des inconvénients.
Toutefois, réduire sa dépendance au gaz devient essentiel. Agir localement plutôt que délocaliser à l’étranger va évidemment jouer sur l’empreinte carbone en termes de transport. Bien sûr que les circuits courts sont à privilégier et la demande existe réellement.
Enfin, pourquoi ne pas opter pour des systèmes transitiques évolutifs, qui sauront s’adapter aux évolutions des métiers et de l’entreprise ? Le revamping est une réflexion à mener dès l’automatisation d’un entrepôt.
Des logiciels à la pointe
Les logiciels métier sont dès lors extrêmement utiles : ils vont collecter les données et les analyser. Ils vont étudier et apporter des pistes de transformation. Tel poste peut encore être amélioré, untel consomme trop sous cette forme… Un logiciel WMS va aider à la maîtrise de la supply chain de l’entrepôt, voire à la mise en conformité réglementaire. Mais surtout, il permet la maintenance prédictive ou encore le revamping : en anticipant l’obsolescence d’une machine, on peut résoudre le problème avant qu’il ne survienne.
Un équilibre nécessaire
L’automatisation des entrepôts, leur localisation, leur source d’énergie verte (éoliennes, pompes géothermiques, panneaux solaires), la réduction des déchets… Entre la technologie et l’homme, l’équilibre doit être trouvé afin de répondre aux enjeux environnementaux de l’entreprise, mais aussi des clients. L’engagement RSE ainsi que les performances ESG dépendent de l’implication de toutes les parties prenantes.
La technologie va remplir les tâches à faible valeur ajoutée, les tâches répétitives. Cette informatisation engage dès lors des opérations résilientes et améliore la qualité de vie des collaborateurs tout en participant à votre image de marque.
Peut-on y arriver ?
Bien sûr !
Par contre, il ne faut pas imaginer que cela se fera sans peine. En investissant réellement dès la réflexion de votre automatisation, vous pensez à votre ROI sur le long terme. L’automatisation modifie en profondeur les habitudes de travail mais c’est une étape vitale dans un secteur compétitif où la main-d’œuvre se raréfie alors que la demande explose. Et justement parce que les besoins sont en constante augmentation, il est d’autant plus important de réfléchir à une approche globale environnementale à travers la RSE et les enjeux ESG de votre entreprise.
Vous avez des questions ? 🙂