Transtockeur vs monte-palettes

Élévateur de palettes

A chaque structure d’entrepôt sa solution !

En réalité, les deux systèmes peuvent se compléter bien que le monte-palettes s’accompagne généralement d’une solution de convoyage telle le transtockeur.

Quelle différence ?

Nous avons déjà expliqué ce qu’était un transtockeur dans un article dédié. 

Dans sa forme basique, l’élévateur est courant pour soulever plus haut qu’un transpalette. Quel que soit le modèle, il facilite le flux de marchandises entre les camions et les zones de stockage. Dans sa forme plus recherchée, c’est ce qu’on appelle un convoyeur vertical ressemblant à un monte-charge mais dont les capacités sont bien plus importantes.

On peut le considérer comme un connecteur entre plusieurs circuits de convoyage, entre deux transtockeurs situés à des niveaux différents par exemple. Il alimente une plateforme supérieure, un étage ou une mezzanine dans un même entrepôt. Il sert au transfert vertical de marchandises ou à leur arrivée depuis une unité de production. Le monte-palettes peut servir sur des lignes à plusieurs niveaux. On le retrouve régulièrement en tête du processus afin de charger et décharger les camions.

Ainsi, dans un entrepôt à plusieurs niveaux séparés (et non sur une seule hauteur), le monte-palettes va permettre de rejoindre un étage que le transtockeur, dont la hauteur certes non négligeable, ne peut atteindre.

Un monte-palettes peut être conçu à colonnes ou alors à partir d’un transtockeur et parfaitement s’intégrer dans un process automatisé.

Quels usages ?

Le monte-palettes peut aussi bien être manuel qu’automatisé. Tout dépend du flux marchandises de l’entreprise. Plus les flux sont importants et plus l’automatisation est nécessaire afin d’accélérer la productivité et réduire la fatigue des opérateurs.

Le principal avantage de cette double solution transtockeur/monte-palettes réside dans un aménagement en altitude plus important pour une surface au sol identique. Ensuite, la manutention n’est pas plus importante puisque le système est toujours automatisé.

L’élévateur de palettes intervient dans le transport de marchandises entre étages/plateformes et s’intègre dans un réseau, en entrée et/ou en sortie pour la charge et la décharge sur transpalette ou miniload. Le flux est possible en descente et en ascension.

Il lui est possible de supporter jusqu’à 2 tonnes par palettes et de tenir une cadence de 120 palettes/heure. De plus, le système peut atteindre les 40 mètres. On y trouve bien entendu un système de sécurité avec des barrières immatérielles, du grillage et des portes coupe-feu. Il peut tout aussi bien remplacer un monte-charge de bâtiment dont la capacité est limitée et demande une manutention humaine.

En termes de logistique, les surfaces et volumes étant optimisés par la création de niveaux, il faut un moyen fiable pour les desservir.

Comme le transtockeur, l’élévateur de palettes va fluidifier et accélérer les flux et optimiser la productivité et peut s’adapter à de très basses températures.

Le monte-palettes peut s’accompagner d’une table hydraulique, notamment en sortie d’entrepôt à des fins d’inspection avant expédition.

Une compatibilité systématique

En résumé, l’élévateur de palettes accompagne efficacement d’autres solutions de convoyages automatisées. Il est un connecteur entre les différents niveaux qui peuvent composer un entrepôt, entre les différents circuits qui composent une entreprise (produits semi-finis, stockage, entrée/sortie, inspection, etc.).

Ce système s’intègre dans une intralogistique optimale de l’entreprise afin de fluidifier les cadences de production. A l’instar de ces congénères robotisés, il est là pour améliorer la productivité de l’entreprise ainsi que les conditions de travail et la sécurité des opérateurs.

Une évaluation fine et détaillée des flux par le spécialiste permettra d’établir la solution qui s’adapte au mieux à l’entrepôt du client.