Élévateur de marchandises : Comment choisir le modèle adapté à votre entrepôt ?

Élévateur de marchandises : Comment choisir le modèle adapté à votre entrepôt ?

Un élévateur de marchandises est un investissement important pour toute entreprise qui gère un entrepôt. Choisir le mauvais modèle peut entraîner des pertes de temps, d’argent et même des risques pour la sécurité de vos employés. Ce guide pratique vous aidera à naviguer dans la jungle des options et à sélectionner l’élévateur idéal en fonction de vos besoins spécifiques.

1. Analysez vos besoins

Avant de vous lancer dans la recherche d’un élévateur, posez-vous les bonnes questions :

  • Quel type de marchandises manipulez-vous ? (Poids, dimensions, fragilité…)
  • Quelle est la hauteur de levage nécessaire ? (Hauteur des rayonnages, accès aux mezzanines…)
  • Quel est l’espace disponible dans votre entrepôt ? (Allées étroites, zones encombrées…)
  • Quel est le type de sol ? (Béton lisse, sol irrégulier…)
  • Quelle est la fréquence d’utilisation de l’élévateur ? (Occasionnel, intensif…)
  • Avez-vous besoin de fonctionnalités spécifiques ? (Rotation des fourches, positionnement précis…)

En répondant à ces questions, vous définirez un cahier des charges précis qui vous guidera dans votre choix.

2. Explorez les différents types d’élévateurs

Il existe une multitude d’élévateurs de marchandises, chacun adapté à des besoins spécifiques. Voici les principaux types :

  • Chariots élévateurs frontaux : Les plus courants, polyvalents et adaptés à la plupart des applications.
    • Avantages : Robustesse, capacité de charge élevée, large gamme de modèles.
    • Inconvénients : Manœuvrabilité limitée dans les espaces restreints.
  • Chariots élévateurs à mât rétractable : Conçus pour les allées étroites et les hauteurs de levage importantes.
    • Avantages : Compacité, grande hauteur de levage, visibilité optimale.
    • Inconvénients : Capacité de charge généralement inférieure aux chariots frontaux.
  • Chariots élévateurs tridirectionnels : Permettent de manipuler des charges longues (tubes, planches…) dans des allées étroites.
    • Avantages : Optimisation de l’espace de stockage, polyvalence.
    • Inconvénients : Investissement plus important.
  • Gerbeurs : Idéaux pour la manutention de palettes à faible hauteur.
    • Avantages : Compacité, maniabilité, prix abordable.
    • Inconvénients : Hauteur de levage limitée.
  • Transpalettes : Utilisés pour le déplacement de palettes au sol sur de courtes distances.
    • Avantages : Simplicité d’utilisation, coût réduit.
    • Inconvénients : Pas de fonction de levage.
  • Plateformes élévatrices : Pour le transport vertical de marchandises entre différents niveaux.
    • Avantages : Sécurité, adaptabilité aux charges lourdes.
    • Inconvénients : Mobilité limitée.

3. Tenez compte des caractéristiques techniques

Outre le type d’élévateur, prenez en compte les caractéristiques techniques suivantes :

  • Capacité de charge : Exprimée en kilogrammes, elle doit être supérieure au poids des charges les plus lourdes que vous manipulez.
  • Hauteur de levage : Mesurée en mètres, elle doit correspondre à la hauteur de vos rayonnages ou de votre zone de stockage.
  • Type de mât : Simplex, duplex ou triplex, il détermine la hauteur de levage et la visibilité.
  • Type de motorisation : Thermique (diesel, GPL), électrique ou hybride. Le choix dépend de l’environnement de travail (intérieur/extérieur) et des contraintes d’émissions.
  • Pneumatiques : Pleins, bandages ou pneumatiques gonflables. Le choix dépend du type de sol et de l’intensité d’utilisation.
  • Ergonomie : Confort du poste de conduite, facilité d’utilisation des commandes, visibilité panoramique.

4. Privilégiez la sécurité

La sécurité est un critère primordial dans le choix d’un élévateur de marchandises. Assurez-vous que le modèle choisi est conforme aux normes de sécurité en vigueur et qu’il dispose des équipements suivants :

  • Freins efficaces : Pour immobiliser l’élévateur en toute sécurité.
  • Avertisseur sonore : Pour signaler la présence de l’élévateur.
  • Gyrophare : Pour une meilleure visibilité, surtout dans les zones encombrées.
  • Ceinture de sécurité : Obligatoire pour le cariste.
  • Dispositifs de protection contre les chutes d’objets : Grille de protection, dosseret de charge.

5. N’oubliez pas la maintenance

Un élévateur de marchandises est un équipement qui nécessite un entretien régulier pour garantir son bon fonctionnement et sa longévité. Renseignez-vous sur les conditions de maintenance proposées par le fabricant ou le distributeur :

  • Fréquence des entretiens : Préventive et corrective.
  • Disponibilité des pièces détachées : Délais de livraison, coûts.
  • Service après-vente : Réactivité, qualité du service.

En choisissant un élévateur facile à entretenir , vous limiterez les risques de panne et optimiserez sa durée de vie.

 

Choisir le bon élévateur de marchandises est essentiel pour optimiser votre logistique et garantir la sécurité de vos employés. En analysant vos besoins, en explorant les différents types d’élévateurs et en tenant compte des caractéristiques techniques et de la sécurité, vous ferez un investissement rentable et durable. 

N’hésitez pas à télécharger notre fiche technique pour vous aider à évaluer votre besoin !

Intralogistique automatisée : 5 astuces pour booster votre productivité sans vous ruiner

Intralogistique automatisée : 5 astuces pour booster votre productivité sans vous ruiner

Saviez-vous que les entreprises perdent en moyenne 20% de leur chiffre d’affaires à cause d’une mauvaise gestion de leur intralogistique ? Un chiffre qui donne à réfléchir, n’est-ce pas ? Heureusement, il existe des solutions pour optimiser vos flux internes et gagner en efficacité, même avec un budget limité.

Oubliez les idées reçues, l’automatisation n’est plus réservée aux géants de l’industrie. Aujourd’hui, des solutions accessibles et modulables permettent aux PME et ETI de booster leur productivité et de libérer leur potentiel.

Prêt à transformer votre entrepôt en une machine de guerre ? Découvrez nos 5 astuces pour automatiser votre intralogistique sans vous ruiner :

1. Optimisez l’agencement de votre espace

Avant de vous lancer dans l’achat d’équipements coûteux, commencez par réorganiser votre espace de stockage. Un agencement optimisé permet de fluidifier les déplacements, de réduire les distances parcourues et d’améliorer l’ergonomie des postes de travail.

Voici quelques pistes d’amélioration :

  • Analysez vos flux de marchandises : Identifiez les zones de congestion et les points de blocage.
  • Rationalisez l’implantation de vos stocks : Regroupez les articles qui sortent ensemble et privilégiez un stockage vertical pour gagner de la place.
  • Délimitez clairement les zones de réception, de stockage, de préparation de commandes et d’expédition.
  • Optimisez l’éclairage et la signalétique pour faciliter la circulation et l’identification des produits.

Un simple réaménagement de votre espace peut vous faire gagner un temps précieux et améliorer votre productivité sans investissement majeur.

2. Automatisez les tâches répétitives

L’automatisation ne signifie pas forcément robots et intelligence artificielle. Il existe de nombreuses solutions simples et abordables pour automatiser les tâches répétitives et chronophages, libérant ainsi vos équipes pour des missions à plus forte valeur ajoutée.

Exemples d’applications :

  • Etiquetage automatique : Imprimantes d’étiquettes connectées à votre système de gestion des stocks pour un étiquetage rapide et sans erreur.
  • Machines de banderolage : Pour filmer et sécuriser vos palettes en un temps record.
  • Systèmes de convoyage : Pour déplacer les produits d’un point A à un point B sans intervention humaine.

En automatisant ces tâches, vous réduisez les risques d’erreur, améliorez la sécurité de vos employés et gagnez en productivité.

3. Investissez dans des équipements polyvalents

Privilégiez les équipements modulables et adaptables à vos besoins. Des solutions polyvalentes vous permettront d’évoluer et de vous adapter aux changements de votre activité sans avoir à investir dans de nouveaux équipements.

Exemples d’équipements polyvalents :

  • Chariots élévateurs multidirectionnels : Capables de se déplacer latéralement, ils optimisent l’espace de stockage et facilitent la manutention des charges longues.
  • Robots collaboratifs (cobots) : Faciles à programmer et à redéployer, ils peuvent assister vos opérateurs dans diverses tâches (emballage, palettisation, assemblage…).
  • Systèmes de stockage modulaires : Adaptables à la taille et à la nature de vos produits, ils évoluent avec votre activité.

En choisissant des équipements polyvalents, vous optimisez votre investissement et vous assurez une flexibilité à long terme.

4. Misez sur la digitalisation

La digitalisation est un levier essentiel pour améliorer la gestion de votre intralogistique. Des solutions logicielles performantes vous permettent de suivre vos stocks en temps réel, d’optimiser vos flux et de piloter vos opérations avec précision.

Exemples d’outils digitaux :

  • Système de gestion d’entrepôt (WMS) : Pour gérer vos stocks, vos emplacements et vos mouvements de marchandises.
  • Système de gestion des transports (TMS) : Pour planifier et optimiser vos expéditions.
  • Applications mobiles : Pour faciliter la saisie des données et le suivi des opérations en temps réel.

En digitalisant vos processus, vous gagnez en visibilité , améliorez la traçabilité de vos produits et réduisez les coûts liés aux erreurs et aux retards.

5. Formez vos équipes

L’automatisation ne se résume pas à la technologie. L’humain reste au cœur du système. Il est donc primordial de former vos équipes aux nouveaux outils et aux nouvelles méthodes de travail.

Investissez dans la formation continue :

  • Sensibilisez vos employés aux enjeux de l’automatisation et aux bénéfices attendus.
  • Organisez des formations pratiques sur l’utilisation des nouveaux équipements et logiciels.
  • Encouragez le partage de connaissances et les bonnes pratiques.

En impliquant vos équipes dans le processus d’automatisation, vous favorisez l’adhésion , améliorez l’efficacité des opérations et maximisez le retour sur investissement.

 

L’automatisation de l’intralogistique n’est plus un luxe réservé aux grandes entreprises. Grâce à des solutions accessibles et modulables, les PME et ETI peuvent optimiser leurs flux internes, gagner en productivité et améliorer leur rentabilité.

N’attendez plus, libérez le potentiel de votre entreprise en adoptant dès aujourd’hui une stratégie d’automatisation adaptée à vos besoins et à votre budget.

Vous souhaitez en savoir plus sur les solutions d’automatisation pour votre secteur d’activité ? Contactez nos experts pour une étude personnalisée.

La révolution silencieuse : Comment la robotique collaborative transforme l’intralogistique

La révolution silencieuse : Comment la robotique collaborative transforme l’intralogistique

L’intralogistique connaît actuellement une véritable révolution grâce à l’intégration de la robotique collaborative. Cette technologie innovante permet aux entreprises d’optimiser leurs opérations, d’améliorer leur productivité et de gagner en flexibilité. Dans cet article, nous allons explorer en détail comment la robotique collaborative redéfinit les standards de l’efficacité en intralogistique.

 

 

Qu’est-ce que la robotique collaborative en intralogistique ?

La robotique collaborative, ou « cobotique », désigne l’utilisation de robots conçus pour travailler aux côtés des humains dans un environnement partagé. En intralogistique, ces robots assistent les employés dans diverses tâches comme la manutention, le tri ou la préparation de commandes.

 

 

Les avantages de la cobotique pour l’intralogistique

L’intégration de robots collaboratifs dans les entrepôts et centres de distribution offre de nombreux bénéfices :

  • Augmentation de la productivité
  • Réduction des erreurs et amélioration de la précision
  • Soulagement des employés pour les tâches pénibles
  • Flexibilité accrue des opérations
  • Optimisation de l’espace de stockage

 

 

Les différents types de robots collaboratifs en intralogistique

Plusieurs catégories de cobots sont utilisées en intralogistique :

  • Robots de picking
  • AGV (véhicules à guidage automatique)
  • Bras robotisés pour la palettisation
  • Robots de tri

 

 

Comment la robotique collaborative améliore l’efficacité intralogistique

L’intégration de cobots dans les processus intralogistiques permet d’optimiser de nombreux aspects des opérations.

Optimisation du picking et de la préparation de commandes

Les robots collaboratifs assistent efficacement les préparateurs de commandes :

  • Guidage vers les emplacements de picking
  • Transport des articles prélevés
  • Vérification des quantités prélevées

Selon une étude, l’utilisation de cobots peut augmenter la productivité du picking de 50 à 70%.

Automatisation flexible de la palettisation

Les bras robotisés collaboratifs offrent une solution flexible pour la palettisation :

  • Adaptation rapide aux différents formats de produits
  • Réduction de la pénibilité pour les opérateurs
  • Optimisation de l’utilisation de l’espace des palettes

Fluidification des flux logistiques internes

Les AGV collaboratifs permettent d’optimiser les déplacements au sein de l’entrepôt :

  • Transport automatisé des marchandises entre les zones
  • Réduction des temps d’attente et des goulots d’étranglement
  • Flexibilité des parcours en fonction des besoins

 

 

Les défis de l’intégration de la robotique collaborative

Malgré ses nombreux avantages, l’adoption de la cobotique en intralogistique présente certains défis à relever.

Investissement initial et retour sur investissement

L’acquisition de robots collaboratifs représente un investissement conséquent. Il est essentiel d’évaluer précisément le retour sur investissement potentiel avant de se lancer.

Formation des équipes

L’intégration de cobots nécessite de former les employés à travailler avec ces nouvelles technologies. Un accompagnement au changement est indispensable pour une adoption réussie.

Sécurité et réglementation

La cohabitation entre humains et robots soulève des questions de sécurité. Il est impératif de respecter les normes en vigueur et de mettre en place les dispositifs de sécurité adaptés.

 

 

Exemples concrets d’utilisation de la robotique collaborative en intralogistique

De nombreuses entreprises ont déjà adopté avec succès la cobotique dans leurs opérations intralogistiques.

Cas d’étude : L’entrepôt du futur d’Amazon

Amazon utilise massivement les robots collaboratifs dans ses centres de distribution :

  • Robots de transport Kiva pour déplacer les étagères
  • Bras robotisés pour la palettisation
  • Drones pour l’inventaire

Résultats : productivité multipliée par 4 et réduction des coûts opérationnels de 20%.

L’expérience de DHL avec les cobots de picking

DHL a déployé des robots collaboratifs de picking dans plusieurs de ses entrepôts :

  • Assistance au prélèvement des articles
  • Guidage des opérateurs
  • Transport des bacs de commandes

Bilan : augmentation de 30% de la productivité du picking.

 

 

L’avenir de la robotique collaborative en intralogistique

Les perspectives d’évolution de la cobotique en intralogistique sont prometteuses.

Tendances technologiques

Plusieurs innovations vont façonner l’avenir de la robotique collaborative :

  • Intelligence artificielle et apprentissage automatique
  • Réalité augmentée pour guider les opérateurs
  • Capteurs toujours plus performants

Vers une collaboration homme-robot toujours plus étroite

L’objectif est de créer une véritable synergie entre les capacités humaines et robotiques pour une efficacité maximale.

 

 

La robotique collaborative, un levier d’efficacité incontournable

La robotique collaborative représente une opportunité majeure pour les entreprises souhaitant optimiser leurs opérations intralogistiques. En combinant les forces des humains et des robots, elle permet d’atteindre des niveaux inédits de productivité et de flexibilité.
Pour rester compétitives, les entreprises doivent dès aujourd’hui s’intéresser de près à cette technologie et envisager son intégration dans leurs processus.

Vous souhaitez en savoir plus sur les solutions d’automatisation pour votre intralogistique ? N’hésitez pas à consulter notre guide complet sur l’automatisation des entrepôts.

 

 

Foire aux questions

Quel est le coût moyen d’un robot collaboratif pour l’intralogistique ?

Le prix d’un cobot varie généralement entre 20 000 et 100 000 euros selon ses capacités. Il faut également prendre en compte les coûts d’intégration et de formation.

 

Quels sont les principaux fabricants de robots collaboratifs pour l’intralogistique ?

Les leaders du marché incluent Universal Robots, KUKA, ABB et Fanuc. Chacun propose des gammes adaptées aux besoins spécifiques de l’intralogistique.

 

Quelle est la durée de vie moyenne d’un robot collaboratif en entrepôt ?

Dans des conditions normales d’utilisation, un cobot peut fonctionner efficacement pendant 5 à 10 ans. Une maintenance régulière permet d’optimiser sa longévité.

 

La robotique collaborative va-t-elle remplacer totalement les employés en intralogistique ?

Non, l’objectif est plutôt une collaboration homme-robot. Les cobots prennent en charge les tâches répétitives ou pénibles, permettant aux employés de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.

L’ergonomie dans l’intralogistique automatisée : l’alliance gagnante entre l’homme et la machine

L’ergonomie dans l’intralogistique automatisée : l’alliance gagnante entre l’homme et la machine

L’intralogistique automatisée connaît une évolution rapide, transformant en profondeur les entrepôts et centres de distribution. Au cœur de cette révolution, l’ergonomie joue un rôle central pour concilier efficacité opérationnelle et bien-être des employés. Cet article explore les dernières innovations en matière de conception ergonomique des systèmes automatisés et leur impact sur la santé et la productivité des opérateurs.

 

L’importance de l’ergonomie dans l’intralogistique moderne

L’ergonomie en intralogistique vise à adapter les postes de travail et les équipements aux capacités physiques et cognitives des opérateurs. Son objectif est double : préserver la santé des employés tout en optimisant leur efficacité.

Les enjeux de l’ergonomie pour les entreprises

Une conception ergonomique des systèmes intralogistiques présente de nombreux avantages :

  • Réduction des troubles musculo-squelettiques (TMS)
  • Diminution de l’absentéisme et du turnover
  • Amélioration de la productivité et de la qualité du travail
  • Renforcement de la sécurité au travail
  • Meilleure attractivité de l’entreprise

Selon une étude de l’INRS, les TMS représentent 87% des maladies professionnelles en France. L’ergonomie apparaît donc comme un levier essentiel pour préserver la santé des salariés.

L’évolution des normes et réglementations

La prise en compte de l’ergonomie dans la conception des systèmes automatisés est encadrée par des normes de plus en plus exigeantes :

  • La norme ISO 8995 sur l’éclairage des lieux de travail
  • La norme NF X35-702 sur l’ergonomie dans les entrepôts
  • Les recommandations de l’INRS sur la prévention des TMS

Ces réglementations incitent les entreprises à placer l’ergonomie au cœur de leurs projets d’automatisation.

 

 

Les innovations ergonomiques dans les systèmes automatisés

Les postes de picking ergonomiques

Les postes de préparation de commandes sont au cœur des préoccupations ergonomiques. Les dernières innovations visent à réduire les contraintes physiques :

  • Ajustement automatique de la hauteur de travail
  • Bacs source inclinés à 30° pour faciliter la préhension
  • Guidage lumineux pour optimiser les gestes
  • Surfaces de contact agréables au toucher

Le système Comfort Pal d’ULMA Handling Systems illustre ces avancées. Il permet une préparation assistée et ergonomique des commandes, éliminant la manutention de charges lourdes.

Les cobots et exosquelettes

Les robots collaboratifs (cobots) et les exosquelettes apportent une assistance physique aux opérateurs :

  • Les cobots prennent en charge les tâches répétitives ou contraignantes
  • Les exosquelettes réduisent les efforts lors du port de charges

Par exemple, l’entreprise Yanmar utilise des cobots pour le chargement de pièces lourdes, soulageant ainsi les opérateurs.

Les systèmes de convoyage intelligents

Les convoyeurs nouvelle génération intègrent des fonctionnalités ergonomiques :

  • Ajustement automatique de la vitesse
  • Zones de travail adaptées à la morphologie des opérateurs
  • Systèmes anti-vibrations

Ces innovations réduisent les contraintes posturales et les risques de TMS.

Les interfaces homme-machine intuitives

L’ergonomie cognitive est désormais au cœur des préoccupations. Les interfaces utilisateur sont conçues pour :

  • Simplifier la prise de décision
  • Réduire la charge mentale
  • Améliorer la lisibilité des informations

Les systèmes pick-to-light et voice picking illustrent cette approche, guidant l’opérateur de manière intuitive.

 

 

L’impact sur la santé et la productivité des opérateurs

Réduction des troubles musculo-squelettiques

Les innovations ergonomiques ont un impact significatif sur la santé des opérateurs :

  • Diminution de 30% des TMS dans les entrepôts équipés de systèmes ergonomiques
  • Baisse de 25% des arrêts de travail liés aux lombalgies

Ces chiffres démontrent l’efficacité des solutions ergonomiques pour préserver le capital santé des employés.

Amélioration de la productivité

L’ergonomie contribue également à optimiser les performances :

  • Augmentation de 15% de la productivité dans les postes de picking ergonomiques
  • Réduction de 20% des erreurs de préparation grâce aux interfaces intuitives

Ces gains de productivité justifient pleinement l’investissement dans des solutions ergonomiques.

Satisfaction et fidélisation des employés

L’amélioration des conditions de travail a un impact positif sur le bien-être des salariés :

  • Baisse de 35% du turnover dans les entrepôts ergonomiques
  • Augmentation de 40% de la satisfaction au travail

Ces résultats soulignent l’importance de l’ergonomie pour attirer et fidéliser les talents.

 

 

Les défis de l’intégration ergonomique dans l’intralogistique automatisée

Concilier performance et bien-être

Le défi majeur consiste à trouver le juste équilibre entre :

  • L’optimisation des flux et de la productivité
  • La préservation de la santé et du confort des opérateurs

Cette équation complexe nécessite une approche globale et pluridisciplinaire.

Former et accompagner les équipes

L’introduction de systèmes automatisés ergonomiques implique :

  • Des formations adaptées pour les opérateurs
  • Un accompagnement au changement
  • Une sensibilisation aux bonnes pratiques ergonomiques

Ces aspects humains sont essentiels pour une intégration réussie.

Évaluer et améliorer en continu

L’ergonomie est un processus d’amélioration continue. Il est nécessaire de :

  • Mesurer régulièrement l’impact des solutions mises en place
  • Recueillir le feedback des opérateurs
  • Adapter les systèmes en fonction des retours d’expérience

Cette démarche itérative permet d’optimiser durablement l’ergonomie des postes de travail.

 

 

Les perspectives d’avenir

L’apport de l’intelligence artificielle

L’IA ouvre de nouvelles perspectives pour l’ergonomie en intralogistique :

  • Analyse prédictive des risques ergonomiques
  • Adaptation en temps réel des postes de travail
  • Optimisation des flux pour réduire les contraintes physiques

Ces technologies promettent une personnalisation poussée de l’ergonomie.

La réalité augmentée au service de l’ergonomie

La réalité augmentée offre des possibilités intéressantes :

  • Guidage visuel ergonomique des opérateurs
  • Formation immersive aux bonnes pratiques
  • Assistance en temps réel pour les gestes complexes

Ces outils contribueront à renforcer la sécurité et l’efficacité des opérateurs.

Vers une ergonomie globale et durable

L’approche future de l’ergonomie en intralogistique sera plus holistique :

  • Intégration des aspects environnementaux
  • Prise en compte du bien-être psychologique
  • Conception d’espaces de travail favorisant l’épanouissement

Cette vision élargie permettra de créer des environnements de travail véritablement durables.

 

 

L’ergonomie dans l’intralogistique automatisée représente un enjeu majeur pour les entreprises. Les innovations technologiques offrent des opportunités sans précédent pour concilier performance et bien-être des opérateurs. En plaçant l’humain au cœur de la conception des systèmes automatisés, les entreprises peuvent créer des environnements de travail plus sûrs, plus efficaces et plus épanouissants.

Pour approfondir votre réflexion sur l’ergonomie en intralogistique, n’hésitez pas à consulter notre article sur les meilleures pratiques pour optimiser la sécurité dans les entrepôts automatisés.
Vous souhaitez améliorer l’ergonomie de votre intralogistique ? Contactez nos experts pour un audit personnalisé et des solutions adaptées à vos besoins.

 

FAQ

Quels sont les principaux risques ergonomiques en intralogistique ?

Les principaux risques sont les troubles musculo-squelettiques, les lombalgies, le stress lié à la charge mentale et les accidents liés aux manutentions.

 

Quel est le retour sur investissement des solutions ergonomiques ?

Le ROI des solutions ergonomiques est généralement positif, avec une réduction des coûts liés à l’absentéisme, une amélioration de la productivité et une fidélisation accrue des employés.

 

Comment mesurer l’efficacité des solutions ergonomiques mises en place ?

L’efficacité peut être mesurée par des indicateurs tels que le taux d’absentéisme, la productivité, le nombre d’accidents du travail, et la satisfaction des employés.

 

Quelles sont les formations nécessaires pour les opérateurs utilisant des systèmes automatisés ergonomiques ?

Les formations doivent couvrir l’utilisation des équipements, les bonnes pratiques ergonomiques, la prévention des risques, et l’adaptation aux nouvelles interfaces homme-machine.

 

Comment impliquer les opérateurs dans la conception ergonomique des postes de travail ?

Il est essentiel de consulter régulièrement les opérateurs, de recueillir leurs retours d’expérience, et de les impliquer dans les phases de test et d’amélioration des solutions ergonomiques.

Intralogistique verte : Comment allier automatisation et développement durable pour des opérations performantes et éco-responsables

Intralogistique verte : Comment allier automatisation et développement durable pour des opérations performantes et éco-responsables

L’intralogistique est au cœur des enjeux de performance et de durabilité des entreprises modernes. Dans un contexte où l’automatisation s’impose comme un levier majeur d’efficacité, comment concilier ces avancées technologiques avec les impératifs environnementaux ? Cet article explore les solutions innovantes permettant de réduire l’empreinte écologique des opérations intralogistiques tout en maintenant un haut niveau de performance.

 

 

L’intralogistique face au défi de la durabilité

Les enjeux environnementaux du secteur

L’intralogistique, qui englobe l’ensemble des flux de marchandises et d’informations au sein d’une entreprise, est confrontée à des défis environnementaux majeurs :

  • Consommation énergétique élevée des équipements
  • Émissions de CO2 liées aux déplacements des engins de manutention
  • Production de déchets (emballages, palettes, etc.)
  • Utilisation intensive de ressources (espace, matériaux)

Selon une étude de l’ADEME, le secteur logistique représente environ 10% des émissions de gaz à effet de serre en France. L’intralogistique a donc un rôle clé à jouer dans la réduction de cet impact.

 

L’automatisation comme levier de performance

Parallèlement, l’automatisation s’impose comme un facteur clé de compétitivité :

  • Augmentation de la productivité (+30% en moyenne selon une étude de Deloitte)
  • Réduction des erreurs et amélioration de la qualité
  • Optimisation de l’utilisation de l’espace
  • Flexibilité accrue face aux variations de la demande

Le défi consiste donc à tirer parti des bénéfices de l’automatisation tout en minimisant son impact environnemental.

 

 

 

Solutions innovantes pour une intralogistique verte et performante

Optimisation énergétique des équipements automatisés

Chariots et robots éco-conçus

Les fabricants développent des engins de manutention automatisés plus économes en énergie :

  • Moteurs électriques haute efficacité
  • Systèmes de récupération d’énergie au freinage
  • Matériaux légers et recyclables
  • Batteries nouvelle génération (lithium-ion, hydrogène)

Par exemple, les chariots automatisés STILL OPX iGo neo consomment jusqu’à 30% d’énergie en moins que leurs équivalents conventionnels.

 

Gestion intelligente de l’énergie

L’intégration de systèmes de gestion énergétique permet d’optimiser la consommation :

  • Mise en veille automatique des équipements inactifs
  • Planification des recharges en heures creuses
  • Lissage des pics de consommation

Ces solutions peuvent réduire la facture énergétique de 15 à 20% selon les retours d’expérience.

 

Optimisation des flux et de l’espace

Systèmes de stockage haute densité

Les systèmes de stockage automatisés permettent de maximiser l’utilisation de l’espace vertical :

  • Transstockeurs
  • Systèmes navettes
  • Carrousels verticaux

Ces solutions peuvent augmenter la capacité de stockage de 40 à 60% tout en réduisant les déplacements.

 

Algorithmes d’optimisation des trajets

L’intelligence artificielle permet d’optimiser en temps réel les déplacements des engins :

  • Calcul des trajets les plus courts
  • Regroupement des tâches
  • Anticipation des pics d’activité

Ces algorithmes peuvent réduire les distances parcourues de 20 à 30%, diminuant d’autant la consommation énergétique et l’usure des équipements.

 

Réduction et valorisation des déchets

Emballages réutilisables et recyclables

L’adoption d’emballages durables permet de réduire significativement les déchets :

  • Caisses et bacs réutilisables
  • Palettes en plastique recyclé
  • Films étirables biodégradables

Ces solutions peuvent diminuer le volume de déchets d’emballage de 50 à 70%.

 

Tri et recyclage automatisés

L’automatisation du tri des déchets améliore le taux de recyclage :

  • Robots de tri optique
  • Convoyeurs intelligents
  • Compacteurs automatiques

Ces équipements permettent d’atteindre des taux de recyclage supérieurs à 80% pour certains flux.

 

 

 

Intégration des énergies renouvelables

Panneaux solaires en toiture

L’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des entrepôts permet de produire une énergie verte :

  • Autoconsommation pour les équipements intralogistiques
  • Revente du surplus au réseau

Selon l’ADEME, un entrepôt équipé peut couvrir 30 à 50% de ses besoins énergétiques.

 

Récupération de chaleur

La chaleur produite par les équipements peut être valorisée :

  • Chauffage des locaux
  • Préchauffage de l’eau sanitaire
  • Alimentation de processus industriels

Ces systèmes permettent de réduire la consommation d’énergie pour le chauffage de 20 à 40%.

 

 

 

Mise en œuvre d’une stratégie d’intralogistique verte

Évaluation de l’existant et définition des objectifs

La première étape consiste à réaliser un diagnostic complet :

  • Audit énergétique
  • Analyse des flux
  • Cartographie des déchets

Sur cette base, des objectifs chiffrés peuvent être définis, par exemple :

  • Réduction de 30% de la consommation énergétique
  • Diminution de 50% des déchets non valorisés
  • Augmentation de 20% de la productivité

 

Choix des technologies adaptées

La sélection des solutions doit se faire en fonction du contexte spécifique de l’entreprise :

  • Taille et configuration des locaux
  • Nature des produits manipulés
  • Volumes et saisonnalité de l’activité

Un accompagnement par des experts peut s’avérer précieux pour identifier les technologies les plus pertinentes.

 

Formation et implication des équipes

La réussite d’un projet d’intralogistique verte repose sur l’adhésion des collaborateurs :

  • Sensibilisation aux enjeux environnementaux
  • Formation aux nouvelles technologies
  • Implication dans la démarche d’amélioration continue

Des programmes de formation spécifiques doivent être mis en place pour assurer une transition en douceur.

 

Suivi et amélioration continue

La mise en place d’indicateurs de performance (KPI) permet de piloter la démarche :

  • Consommation énergétique par unité traitée
  • Taux de valorisation des déchets
  • Productivité des équipements

Un tableau de bord synthétique facilite le suivi et l’identification des axes d’amélioration.

 

 

 

Retours d’expérience et bonnes pratiques

Cas d’étude : Centre logistique Carrefour de Vendin-le-Vieil

Ce site de 80 000 m² a mis en place une stratégie globale d’intralogistique verte :

  • Installation de 13 000 m² de panneaux solaires
  • Déploiement de 60 robots de préparation de commandes
  • Système de récupération des eaux de pluie
  • Éclairage 100% LED avec détection de présence

Résultats obtenus :

  • Réduction de 20% de la consommation énergétique
  • Diminution de 30% des émissions de CO2
  • Augmentation de 25% de la productivité

Bonnes pratiques à retenir

  • Adopter une approche globale intégrant tous les aspects de l’intralogistique
  • Privilégier les solutions modulaires et évolutives
  • Impliquer les fournisseurs dans la démarche d’éco-conception
  • Mettre en place un système de management environnemental (ISO 14001)
  • Communiquer sur les résultats pour valoriser les efforts réalisés

 

 

L’intralogistique verte représente un enjeu majeur pour les entreprises, à la croisée des impératifs de performance et de responsabilité environnementale. Les solutions innovantes présentées dans cet article démontrent qu’il est possible de concilier automatisation et développement durable, ouvrant la voie à une logistique plus efficiente et éco-responsable.

À l’avenir, de nouvelles technologies promettent d’amplifier cette tendance :

  • L’Internet des Objets (IoT) pour une gestion encore plus fine des flux
  • L’impression 3D pour la fabrication à la demande de pièces détachées
  • Les exosquelettes pour améliorer les conditions de travail des opérateurs

Pour aller plus loin dans votre démarche d’intralogistique verte, n’hésitez pas à consulter notre guide complet sur l’optimisation des flux logistiques ou à contacter nos experts pour un diagnostic personnalisé.

 

 

 

Foire aux questions (FAQ)

Quel est le retour sur investissement d’un projet d’intralogistique verte ?

Le ROI dépend des solutions mises en place, mais il se situe généralement entre 2 et 5 ans. Les économies d’énergie et les gains de productivité permettent d’amortir rapidement les investissements.

L’automatisation ne risque-t-elle pas de supprimer des emplois ?

L’automatisation transforme les métiers plus qu’elle ne les supprime. Elle permet de réduire les tâches pénibles et répétitives au profit de fonctions à plus forte valeur ajoutée (pilotage, maintenance, etc.).

Comment financer un projet d’intralogistique verte ?

Plusieurs dispositifs existent :

  • Aides de l’ADEME
  • Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)
  • Prêts verts bonifiés
  • Location longue durée pour certains équipements

Quelles certifications valident une démarche d’intralogistique verte ?

Les principales certifications sont :

  • ISO 14001 (management environnemental)
  • ISO 50001 (management de l’énergie)
  • Label AFILOG (performance environnementale des bâtiments logistiques)

L’intralogistique verte est-elle adaptée aux PME ?

Oui, de nombreuses solutions sont modulables et accessibles aux PME. L’important est d’adopter une approche progressive, en commençant par les actions à fort impact et faible investissement.